Auteur Abraham de Vermeil

Voz yeux plus prompts qu’esclairs, plus subtils que la foudre, Plus beaux que le Soleil, plus parfaits que les Cieux […]

Un jour mon beau soleil miroit sa tresse blonde Aux rais du grand Soleil qui n’a point de pareil : […]

Puisque tu veux dompter les siècles tout-perdants Par le rare portrait de ses grâces divines, Frise de chrysoliths ses tempes […]

Ores que je suis mort, je vai, je viens, je vire, Et quand j’estoi vivant j’arrestoi aux desers, Je peuploi […]

Puisse advenir que ma fiere Maistresse Voyant le lict de mon sombre repos, En souspirant me tienne ce propos, La […]

Ô Dieu qui vois ceste rouë execrable, Horrible object de ton juste courroux, Qui vois mon corps rompu de tant […]

Je chante et pleure, et veux faire et défaire, J’ose et je crains, et je fuis et je suis, J’heurte […]

Le baiser en l’Amour est l’octave en Musique, Vous en avez prins un, et vous en voulez deux ; Pourquoy […]

Qu’inférez-vous, menteurs, par vos beaux arguments, Que toutes choses sont un seul être immobile? Vous n’avez fondement qui ne soit […]

Tu es le rien, fortune : et si es toute chose, Rien, parce que de rien toutes choses se font, […]

Ce n’est pas le trépas, c’est un très doux sommeil Qui bannit peu à peu l’éclair de ma paupière, Adieu […]

Je m’embarque joyeux, et ma voile pompeuse M’ôte déjà la terre et me donne les mers, Je ne vois que […]