Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; Larmes d’automne épandues, Larmes de cors […]

Le soir tombe ; la nuit millénaire descend… Sur le temple écroulé pullulent les théâtres ; Et les villes de […]

Puisqu’il n’est point de mots qui puissent contenir, Ce soir, mon âme triste en vouloir de se taire, Qu’un archet […]

Debout, voluptueux, dans l’ombre où tu t’endors Un clairon martial résonne et te convie. Debout ton coeur, debout ta pensée […]

La petite ville sans bruit Dort profondément dans la nuit. Aux vieux réverbères à branches Agonise un gaz indigent ; […]

Je n’ai songé qu’à toi, ma Belle, l’autre soir. Quelque chose flottait de tendre dans l’air noir, Qui faisait vaguement […]

Les jardins odorants balancent leurs panaches. L’eau miroite au soleil, et le ciel est heureux. Mon coeur, tu peux rentrer […]

L’air est trois fois léger. Sous le ciel trois fois pur, Le vieux bourg qui s’effrite en ses noires murailles […]

Épiques survivants des vieux âges que hante Une mystérieuse et lointaine épouvante, Les Monts dressent au ciel leur tumulte géant. […]

Blotti comme un oiseau frileux au fond du nid, Les yeux sur ton profil, je songe à l’infini… Immobile sur […]

Une douceur splendide et sombre Flotte sous le ciel étoilé On dirait que là-haut, dans l’ombre Un paradis s’est écroulé. […]

L’âme d’une flûte soupire Au fond du pare mélodieux ; Limpide est l’ombre où l’on respire Ton poème silencieux, Nuit […]

Au temps des Immortels, fils de la vie en fête, Où la Lyre élevait les assises des tours, Un artisan […]

Dans l’ombre tiède, où toute emphase s’atténue, Sur les coussins, parmi la flore des lampas, L’effeuillement des heures d’or qu’on […]

Calmes aux quais déserts s’endorment les bateaux. Les besognes du jour rude sont terminées, Et le bleu Crépuscule aux mains […]

Parfois la mort passant devant l’auberge infâme Cogne ; et la peur gargouille au ventre des laquais… Les grands vaisseaux […]

Noire dans la nuit bleue, Agrô vogue, rapide. Les Chefs, au crépuscule évoquant la maison, Tristes se sont couché, et […]

Nos sens, nos sens divins sont de beaux enfants nus Jouant aux vagues d’or des vieilles mers païennes, Innocents, radieux, […]

O femme, chair tragique, exquisement amère, Femme, notre mépris sublime et notre Dieu, O monstre de douceur, et cavale de […]

Vers l’occident, là-bas, le ciel est tout en or ; Le long des prés déserts où le sentier dévale La […]