La sagesse
Ô vous, qui passez comme l’ombre Par ce triste vallon des pleurs, Passagers sur ce globe sombre, Hommes! mes frères […]
Poèmes en français
Ô vous, qui passez comme l’ombre Par ce triste vallon des pleurs, Passagers sur ce globe sombre, Hommes! mes frères […]
Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ; Je promène au […]
Pourquoi gémis-tu sans cesse, O mon âme? réponds-moi! D’où vient ce poids de tristesse Qui pèse aujourd’hui sur toi? Au […]
O toi qui m’apparus dans ce désert du monde, Habitante du ciel, passagère en ces lieux! O toi qui fis […]
(extraits) Quel fardeau te pèse, ô mon âme! Sur ce vieux lit des jours par l’ennui retourné, Comme un fruit […]
(Au Marquis de L. M. F) Oh! qui m’emportera vers les tièdes rivages, Où l’Arno couronné de ses pâles ombrages, […]
… L’astre qu’à ton berceau le mage vit éclore, L’étoile qui guida les bergers de l’aurore Vers le Dieu couronné […]
Ainsi, quand l’aigle du tonnerre Enlevait Ganymède aux cieux, L’enfant, s’attachant à la terre, Luttait contre l’oiseau des dieux; Mais […]
En vain le jour succède au jour, Ils glissent sans laisser de trace ; Dans mon âme rien ne t’efface, […]
Jéhova de la terre a consacré les cimes ; Elles sont de ses pas le divin marchepied, C’est là qu’environné […]
Pourquoi sous tes cheveux me cacher ton visage? Laisse mes doigts jaloux écarter ce nuage : Rougis-tu d’être belle, ô […]
La coupe de mes jours s’est brisée encor pleine ; Ma vie hors de mon sein s’enfuit à chaque haleine […]
Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes, De mon coeur oppressé soulève un peu sa main, Et, […]
(A un poète exilé) Généreux favoris des filles de mémoire, Deux sentiers différents devant vous vont s’ouvrir : L’un conduit […]
Un jour, le temps jaloux, d’une haleine glacée, Fanera tes couleurs comme une fleur passée Sur ces lits de gazon […]
Sur les ruines de Rome. Un jour, seul dans le Colisée, Ruine de l’orgueil romain, Sur l’herbe de sang arrosée […]
Lorsque seul avec toi, pensive et recueillie, Tes deux mains dans la mienne, assis à tes côtés, J’abandonne mon âme […]
Sur la plage sonore où la mer de Sorrente Déroule ses flots bleus aux pieds de l’oranger Il est, près […]
Pourquoi vous troublez-vous, enfants de l’Evangile? À quoi sert dans les cieux ton tonnerre inutile, Disent-ils au Seigneur, quand ton […]
Efface ce séjour, ô Dieu! de ma paupière, Ou rends-le-moi semblable à celui d’autrefois, Quand la maison vibrait comme un […]
Sinaï! Sinaï! quelle nuit sur ta cime! Quels éclairs, sur tes flancs, éblouissent les yeux! Les noires vapeurs de l’abîme […]
Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse, L’autre sur son beau front retombe avec mollesse, Et […]
C’est une nuit d’été ; nuit dont les vastes ailes Font jaillir dans l’azur des milliers d’étincelles ; Qui, ravivant […]
… J’ai vécu ; c’est-à-dire à moi-même inconnu Ma mère en gémissant m’a jeté faible et nu ; J’ai compté […]
(extrait, 4ème époque) Enfant, j’ai quelquefois passé des jours entiers Au jardin, dans les prés, dans quelques verts sentiers Creusés […]
Viens, cherchons cette ombre propice Jusqu’à l’heure où de ce séjour Les fleurs fermeront leur calice Aux regards languissants du […]
Oui, j’ai quitté ce port tranquille, Ce port si longtemps appelé, Où loin des ennuis de la ville, Dans un […]
Cueillons, cueillons la rose au matin de la vie; Des rapides printemps respire au moins les fleurs. Aux chastes voluptés […]
L’âme triste est pareille Au doux ciel de la nuit, Quand l’astre qui sommeille De la voûte vermeille A fait […]
(À Lord Byron) Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange, ou démon, Qui que […]
Versez du sang! frappez encore! Plus vous retranchez ses rameaux, Plus le tronc sacré voit éclore Ses rejetons toujours nouveaux! […]
Lorsque du Créateur la parole féconde, Dans une heure fatale, eut enfanté le monde Des germes du chaos, De son […]
Toi qui du jour mourant consoles la nature, Parais, flambeau des nuits, lève-toi dans les cieux; Etends autour de moi, […]
(Au peuple du 19 octobre 1830) Vains efforts! périlleuse audace! Me disent des amis au geste menaçant, Le lion même […]
… Voilà le banc rustique où s’asseyait mon père, La salle où résonnait sa voix mâle et sévère, Quand les […]
L’onde qui baise ce rivage, De quoi se plaint-elle à ses bords? Pourquoi le roseau sur la plage, Pourquoi le […]
Quand j’étais jeune et fier et que j’ouvrais mes ailes, Les ailes de mon âme à tous les vents des […]
Peuple! des crimes de tes pères Le Ciel punissant tes enfants, De châtiments héréditaires Accablera leurs descendants! Jusqu’à ce qu’une […]
… Et l’astre qui tombait de nuage en nuage, Suspendait sur les flots son orbe sans rayon, Puis plongeait la […]
Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire, Descend avec lenteur de son char de victoire. Le nuage […]
Naples, 1822. Si tu pouvais jamais égaler, ô ma lyre, Le doux frémissement des ailes du zéphyre À travers les […]
(extraits, 9ème époque) … Déjà, tout près de moi, j’entendais par moments Monter des pas, des voix et des mugissements […]
O néant! ô seul Dieu que je puisse comprendre! Silencieux abîme où je vais redescendre, Pourquoi laissas-tu l’homme échapper de […]
Murmure autour de ma nacelle, Douce mer dont les flots chéris, Ainsi qu’une amante fidèle, Jettent une plainte éternelle Sur […]
Le feu divin qui nous consume Ressemble à ces feux indiscrets Qu’un pasteur imprudent allume Aux bord de profondes forêts; […]
(A M. de la Mennais) Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes : Déposant le fardeau des misères […]
Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie? Dans son brillant exil mon coeur en a frémi ; Il résonne […]
Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le […]
Heureux l’oeil éclairé de ce jour sans nuage Qui partout ici-bas le contemple et le lit! Heureux le coeur épris […]
A M. A. de V***. Arrêtons-nous sur la colline A l’heure où, partageant les jours, L’astre du matin qui décline […]