Auteur Anatole Le Braz

A Madame E. B. Un soir que vous rêviez assise au bord des grèves Vint s’étendre à vos pieds un […]

A Pauline Ménou Dans la nuit noire, recourbée en nef d’église, S’inscrivent, par instants, des pâleurs de vitraux Qu’une clarté […]

Sur les coteaux pâlis flotte une ombre indécise : Au portail de la ferme une femme est assise, Qui, d’un […]

Du temps que j’étais écolier sauvage En un vieux collège aux livres moisis, S’en vint jusqu’à moi, s’en vint une […]

Ils avaient dit bonsoir aux femmes En train de coucher les petits ; Et, sur le dos mouvant des lames, […]

Drapée en sa cape de veuve, S’efface à pas discrets la nuit Voici poindre la clarté neuve De l’aube qui […]

Sur un front lisse et pur, finement épinglée, Tu m’évoques ma mère, ô coiffe du Trégor, Et, dans ta conque […]

Elle est couchée en son lit clos ; Elle dort, elle dort, Tryphine! Aussi blonds que la paille fine, Ses […]

De qui surveillait-il les troupeaux? On ne sait. Mais, chaque soir, à l’heure où le soleil baissait, Sur le Roc-Trévézel […]

O grand pays religieux, Pavé de pierres sépulcrales, Un jour sombre te vient des cieux Par des vitraux de cathédrales! […]

A madame Adolphe Graff Le ciel s’éteint, tout va dormir Je songe à des choses passées ; C’est à la […]

A Reine-Anne Voici venir vers nous le soir aux yeux de cendre, Clairs encor d’un reflet de la braise du […]

L’automne est la saison dolente. L’âme des labours assoupis Berce d’une hymne somnolente L’enfance des futurs épis ; Et, triste, […]

A Maggie Octobre m’apparaît comme un parc solitaire : Les mûres frondaisons commencent à brunir. Et des massifs muets monte […]

Monna Keryvel met pour aller paître, Pour aller, aux champs, paître ses brebis, Avec sa croix d’or qu’a bénite un […]

L’étang mire des fronts de jeunes lavandières. Les langues vont jasant au rythme des battoirs, Et, sur les coteaux gris, […]

A André Bénac Ce qui me charme en toi, Quimper de Cornouailles, C’est qu’une âme rustique imprègne ta cité, Que […]

C’est un soir d’octobre, à Beg-Meil. Par les marches de l’étendue, Rouges encor d’un sang vermeil, La nuit pieuse est […]

A François Gélard J’ai dans l’âme un vieux sanctuaire Aux trois quarts, hélas! ruiné, Où, sur un pauvre autel de […]

Barque échouée au bord des rivages bretons, J’ai désappris l’essor de mes jeunes sillages Et laissé, sur mes flancs, se […]