Ouvrez-moi, Sincero, de vos pensers la porte
Ouvrez-moi, Sincero, de vos pensers la porte.
Je désire de voir si l’amour de son trait
Vous engrave aussi bien dans le coeur mon portrait
Comme votre beau vers à mes yeux le rapporte.
Je ne veux pas pourtant que hors de vous il sorte,
Ni que par la faveur d’un gracieux attrait
Votre coeur soit jamais d’avec le mien distrait
Pour brûler d’une flamme ou plus douce ou plus forte.
Ouvrez donc, s’il vous plaît : Ah! mon Dieu, je me vois!
Ah! mon Dieu, que de bien, que d’honneur je reçois!
Après que vous m’avez par mille vers chantée,
Je me vois dans vos yeux et dedans vos écrits
Et dedans votre coeur et dedans vos esprits
Par la muse et l’amour si bien représentée.
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