Songeant la nuit, bien souvent je pense être
Songeant la nuit, bien souvent je pense être
Auprès de toi couché certainement,
Et les beautés qu’en toi le ciel fit naître
Tâter, baiser, embrasser nuëment.
Comme un plaisir acquis en un moment
Passe, léger, et se voit disparaître,
Mon songe ainsi s’enfuit soudainement,
Me laissant seul et non toutefois maître,
Car à l’instant les regrets, les ennuis,
Hôtes fâcheux, m’assistent jours et nuits,
Et dans mon coeur reprennent tous leurs places.
Mais pour cet heur rendre perpétuel,
Il te faudrait, en amour mutuel,
Me faire part, loyale, de tes grâces.
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