Où pourra-t-on trouver en ce val de misère
Où pourra-t-on trouver en ce val de misère
Un lieu tant arrêté dont tu ne chèses bas,
Considérant d’Héli l’inopiné trépas,
Mourant en sa maison assis sur une chaire?
C’est faute de raison quand, timide, on révère
Le monde déguisé dont les gluants appas
Quelque fâcheux tourment ont toujours à leurs pas
Qui sont commencement de honte et vitupère.
Voguant dessus la mer serait mal à propos
D’y vouloir rechercher un assuré repos,
La mer de cette vie est toujours en tourmente ;
Et puis, comme aurais-tu un état arrêté
Si le joyeux sommeil, de fantôme excité,
De songes et d’horreurs nos esprits épouvante?
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Misère du pauvre infortuné Par ce temps cher mon corps est consumé, J’ai peu mangé, encore moins humé ; Et si je suis d’être […]...
- Tantôt pour vous trouver entrant en votre salle Tantôt pour vous trouver entrant en votre salle J’ai vu entre plusieurs votre image et tableau Qui montre au naturel […]...
- J’ai beau trouver bien sympathique J’ai beau trouver bien sympathique Feu Loufoquadio, Ses Japs en sucre candiot, Son Bouddha de boutique ; Faime mieux le […]...
- Misère La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré. GILBERT. À mon air enjoué, mon rire sur la lèvre, Vous me croyez […]...
- Misère de l’homme du monde Venir à la clarté sans force et sans adresse, Et n’ayant fait longtemps que dormir et manger, Souffrir mille rigueurs […]...
- Je voudrais bien, pour m’ôter de misère Je voudrais bien, pour m’ôter de misère, Baiser ton oeil – bel Astre flamboyant. Je voudrais bien de ton poil […]...
- Ballade de s’amie bien belle Amour, me voyant sans tristesse Et de le servir dégoûté, M’a dit que fisse une maîtresse, Et qu’il serait de […]...
- Les cinq doigts de la main Le pouce est ce gras cabaretier flamand, d’humeur Goguenarde et grivoise, qui fume sur sa porte, à L’enseigne de la […]...
- Celui qui n’a point vu le printemps gracieux Celui qui n’a point vu le printemps gracieux Quand il étale au ciel sa richesse prisée, Remplissant l’air d’odeurs, les […]...
- Mets-moi dessus la mer d’où le soleil se lève Mets-moi dessus la mer d’où le soleil se lève, Ou près du bord de l’onde où sa flamme s’éteint ; […]...
- Je disais l’autre jour Je disais l’autre jour ma peine et ma tristesse Sur le bord sablonneux d’un ruisseau dont le cours Murmurant s’accordait […]...
- Le val Je connais, dans les Apalaches, Un val séduisant qui se cache Comme un rêve ingénu ; Un val aux pentes […]...
- Le Coq et la Perle Un jour un Coq détourna Une Perle, qu’il donna Au beau premier Lapidaire. « Je la crois fine, dit-il ; Mais […]...
- Dans l’ombre LE VIEUX MONDE Ô flot, c’est bien. Descends maintenant. Il le faut. Jamais ton flux encor n’était monté si haut. […]...
- Du renard et du singe En un beau champ les bêtes s’assemblèrent Afin d’élire et faire un nouveau roi ; Aucuns d’entre eux le concile […]...
- Chanson Quand ma nymphette jolie Tourne devers moi ses yeux, Hors de moi s’enfuit ma vie, De moi navré furieux. Si […]...
- Je voudrais être Ixion et Tantale Je voudrais être Ixion et Tantale, Dessus la roue et dans les eaux là-bas, Et nu à nu presser entre […]...
- Septembre au ciel léger taché de cerfs-volants Septembre au ciel léger taché de cerfs-volants Est favorable à la flânerie à pas lents, Par la rue, en sortant […]...
- Ode à la nuit Ô Nuit plaisante et sereine, Viens découvrir à nos yeux Ton beau char qui se pourmène Par les campagnes des […]...
- Une amoureuse flamme Une amoureuse flamme Consume mes beaux jours ; Ah! la paix de mon âme A donc fui pour toujours! Son […]...
- Comme le marinier, que le cruel orage Comme le marinier, que le cruel orage A longtemps agité dessus la haute mer, Ayant finalement à force de ramer […]...
- L’Amazone Devant le frais cottage au gracieux perron, Sous la porte que timbre un tortil de baron, Debout entre les deux […]...
- Apparition Toi qui du jour mourant consoles la nature, Parais, flambeau des nuits, lève-toi dans les cieux; Etends autour de moi, […]...
- Pauvre garçon Lui qui sifflait si haut, son petit air de tête, Etait plat près de moi ; je voyais qu’il cherchait… […]...
- Ha! que j’en voy bien peu songer à ceste mort Ha! que j’en voy bien peu songer à ceste mort Et si chacun la cerche aux dangers de la guerre! […]...
- Toute la vie d’un coeur – 1822 – Quinze-vingt Nous étions seuls dans l’ombre et l’extase suprême. Elle disait : je t’aime! et je disais : je t’aime! Elle […]...
- Loin du monde Entrez, mes souvenirs, ouvrez ma solitude! Le monde m’a troublée ; elle aussi me fait peur. Que d’orages encore et […]...
- C’est presque l’invisible qui luit C’est presque l’invisible qui luit Au-dessus de la pente ailée ; Il reste un peu d’une claire nuit À ce […]...
- En printemps En printemps, quand le blond vitrier Ariel Nettoie à neuf la vitre éclatante du ciel, Quand aux carrefours noirs qu’éclairent […]...
- Madrigal Ma Crisante avec une foi Dont l’âge atteste l’innocence, M’a fait serment qu’en mon absence Elle aura mémoire de moi. […]...