Ne vous étonnez point si mon esprit qui passe
Ne vous étonnez point si mon esprit qui passe De travail en travail par tant de mouvements, Depuis qu’il est […]
Poèmes en français
Ne vous étonnez point si mon esprit qui passe De travail en travail par tant de mouvements, Depuis qu’il est […]
Si j’avais comme vous, mignardes colombelles, Des plumages si beaux sur mon corps attachés, On aurait beau tenir mes esprits […]
Pour qui tant de travaux? pour vous? de qui l’aleine Pantelle en la poictrine et traine sa langueur? Vos desseins […]
Tout le monde se plaint de la cruelle envie Que la nature porte aux longueurs de nos jours : Hommes, […]
Qui serait dans les Cieux, et baisserait sa vue Sur le large pourpris de ce sec élément, Il ne croirait […]
Quand le vaillant Hector, le grand rempart de Troie, Sortit tout enflammé, sur les nefs des Grégeois, Et qu’Achille charmait […]
Mes yeux, ne lancez plus votre pointe éblouie Sur les brillants rayons de la flammeuse vie, Cillez-vous, couvrez-vous de ténèbres, […]
Qui sont, qui sont ceux-là, dont le coeur idolâtre Se jette aux pieds du Monde, et flatte ses honneurs, Et […]
Mais si mon foible corps (qui comme l’eau s’escoule) Et s’affermit encor plus longtemps qu’un plus fort) S’avance à tous […]
Mon Dieu, que je voudrais que ma main fût oisive, Que ma bouche et mes yeux reprissent leur devoir! Écrire […]
Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve Qui traîne lentement les ondes dans la mer, Sans que les […]
Helas! contez vos jours : les jours qui sont passez Sont desja morts pour vous, ceux qui viennent encore Mourront […]
Que faites-vous dedans mes os, Petites vapeurs enflammées, Dont les pétillantes fumées M’étouffent sans fin le repos? Vous me portez […]
Je meurs, et les soucis qui sortent du martyre Que me donne l’absence, et les jours, et les nuits Font […]
Mortels, qui des mortels avez pris vostre vie, Vie qui meurt encor dans le tombeau du Corps, Vous qui r’amoncelez […]
Les vents grondaient en l’air, les plus sombres nuages Nous dérobaient le jour pêle-mêle entassés, Les abîmes d’enfer étaient au […]
Vous languissez, mes vers ; les glaçons de l’absence Éteignant vos fureurs au point de leur naissance, Vous n’entrebattez plus […]
Tandis que dedans l’air un autre air je respire, Et qu’à l’envy du feu j’allume mon desir, Que j’enfle contre […]
Il est vrai, mon amour était sujet au change, Avant que j’eusse appris d’aimer solidement, Mais si je n’eusse vu […]
Ha! que j’en voy bien peu songer à ceste mort Et si chacun la cerche aux dangers de la guerre! […]