Tu disais vrai, ô divin Pythagore
Tu disais vrai, ô divin Pythagore,
De corps en corps les âmes vont errant,
Quand un sommeil sille notre oeil mourant,
Sommeil de fer yvré de mandragore.
Dedans le corps de ma belle Pandore
Se mit l’esprit, lequel pierre me rend,
De la Gorgone au regard empierrant,
Bien que son chef sans serpents se redore.
Son seul regard m’endurcit en rocher,
Sans os, sans nerfs, sans veines et sans chair.
Hélas nenni! je ne suis roche dure,
Car je sens bien par sa grand’ cruauté
Cent mille maux que sans cesse j’endure.
Dangereuse est une fière beauté.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Je disais : » Quand viendra la reine que j’attends Je disais : » Quand viendra la reine que j’attends, La grande fiancée aux mains victorieuses, Je trouverai des paroles […]...
- S’il est vrai que le ciel ait sa course éternelle S’il est vrai que le ciel ait sa course éternelle, Que l’air soit inconstant, la mer sans fermeté, Que la […]...
- Où donc est le bonheur? disais-je Sed satis est jam posse mori. LUCAIN. Où donc est le bonheur? disais-je. – Infortuné! Le bonheur, ô mon Dieu, […]...
- Ô Songe humain et divin tout ensemble Ô Songe humain et divin tout ensemble, Qui le vouloir nous révèle des Dieux, Quand un sommeil plaisant et gracieux […]...
- Pere divin, sapience eternelle Pere divin, sapience eternelle, Commencement et fin de toute chose, Ou en pourtrait indeleble repose De l’Univers l’Idee universelle. Voy […]...
- Rien n’est beau que le vrai … Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; Il doit régner partout, et même […]...
- Coeur prisonnier, je vous le disais bien Rondeau Coeur prisonnier, je vous le disais bien, Qu’en la voyant vous ne seriez plus mien Si j’eusse eu lors […]...
- Divin Ronsard, après que la douleur Divin Ronsard, après que la douleur M’aura couché sous une froide lame, Et que l’Amour, sans barque ni sans rame, […]...
- Je disais l’autre jour Je disais l’autre jour ma peine et ma tristesse Sur le bord sablonneux d’un ruisseau dont le cours Murmurant s’accordait […]...
- Amour, divin rôdeur Amour, divin rôdeur, glissant entre les âmes, Sans te voir de mes yeux, je reconnais tes flammes. Inquiets des lueurs […]...
- Le vrai de la chose Ah! c’est pas sa chair qui m’est tout, Et suis pas qu’un grand cœur pour elle ; Non, c’est d’aller […]...
- Ange divin, qui mes plaies embaume Ange divin, qui mes plaies embaume, Le truchement et le héraut des dieux, De quelle porte es-tu coulé des cieux, […]...
- Fagoté plaisamment comme un vrai Simonnet Fagoté plaisamment comme un vrai Simonnet, Pied chaussé, l’autre nu, main au nez, l’autre en poche, J’arpente un vieux grenier, […]...
- L’esprit divin, dont l’immortelle essence L’esprit divin, dont l’immortelle essence Premierement vint de la main des dieux, Se voyant prest de s’envoler aux Cieux Pour […]...
- Est-il donc vrai qu’il faut que ma vue enchantée Est-il donc vrai qu’il faut que ma vue enchantée Allume dans mon sein l’homicide désir Qui fait haïr ma vie, […]...
- S’il était vrai S’il était vrai Qu’une fleur des jardins ou qu’un arbre des prés Pût conserver quelque mémoire Des amants d’autrefois qui […]...
- Vous êtes dans le vrai, canotiers, calicots Vous êtes dans le vrai, canotiers, calicots! Pour voir des boutons d’or et des coquelicots, Vous partez, le dimanche, et […]...
- Il est vrai, jeune Iris, que vous savez aimer Il est vrai, jeune Iris, que vous savez aimer, Et vos regrets en sont d’illustres témoignages ; D’un exemple si […]...
- Il est vrai, mon amour était sujet au change Il est vrai, mon amour était sujet au change, Avant que j’eusse appris d’aimer solidement, Mais si je n’eusse vu […]...
- C’est vrai, j’aime Paris d’une amitié malsaine C’est vrai, j’aime Paris d’une amitié malsaine ; J’ai partout le regret des vieux bords de la Seine Devant la […]...
- La dormeuse Figure de femme, sur son sommeil Fermée, on dirait qu’elle goûte Quelque bruit à nul autre pareil Qui la remplit […]...
- Père du doux repos, Sommeil, père du Songe Père du doux repos, Sommeil, père du Songe, Maintenant que la nuit, d’une grande ombre obscure, Fait à cet air […]...
- Renais, renais encor, Méduse monstrueuse Renais, renais encor, Méduse monstrueuse, Et transforme en rocher par ton hideux regard Ce mien corps transpercé de maint amoureux […]...
- Si la loi des amours saintement nous assemble Si la loi des amours saintement nous assemble, Avec un seul esprit nous faisant respirer, L’outrage du malheur se peut-il […]...
- A Lucien Enfant de M. Chs Langelier Enfant, sous les langes de toile Dont s’enveloppe ton sommeil, Dis-nous, à ton premier réveil, […]...
- Souffle dans moy, Seigneur Souffle dans moy, Seigneur, souffle dedans mon âme Une part seulement de ta saincte grandeur ; Engrave ton vouloir au […]...
- Entiere conoissance de la beauté, effet d’Amour Chacun peut bien de cette autre Diane La beauté voir jointe à la chasteté Mais je suis seul qui voy […]...
- Epitaphe de Marie Compane femme de Nicolas de Herberay Cy gist le corps de la plus heureuse ame Qui oncques fut ou soit pour sa beauté, Ou pour ses […]...
- Nuit fille de la terre, amène tes flambeaux Nuit fille de la terre, amène tes flambeaux, Et ton silence coi, et des hauts monts descendre Fais tes brouillards […]...
- Vers pour être calomnié Ce soir je m’étais penché sur ton sommeil. Tout ton corps dormait chaste sur l’humble lit, Et j’ai vu, comme […]...