Auteur Léon Dierx

Je suis tel qu’un ponton sans vergues et sans mâts, Aventureux débris des trombes tropicales, Et qui flotte, roulant des […]

… Soleil du jardin chaste! Ève aux longs cheveux d’or! Toi qui fus le péché, toi qui feras la gloire! […]

Beaux yeux, charmeurs savants, flambeaux de notre vie, Parfum, grâce, front pur, bouche toujours ravie, Ô vous, tout ce qu’on […]

L’invisible lien, partout dans la nature, Va des sens à l’esprit et des âmes aux corps ; Le choeur universel […]

A Émile Bergerat. Flots qui portiez la vie au seuil obscur des temps, Qui la roulez toujours en embryons flottants […]

Comme les hauts piliers des vieilles cathédrales, Ô rêves de mon coeur, vous montez! Et je vois L’ancien encens encore […]

Qu’avais-tu dans l’esprit, maître à la brosse ardente, Pour que sous ton pinceau la nature en fureur Semble jeter au […]

Songe horrible! – la foule innombrable des âmes M’entourait. Immobile et muet, devant nous, Beau comme un dieu, mais triste […]

Monts superbes, dressez vos pics inaccessibles Sur le cirque brumeux où plongent vos flancs verts! Métaux, dans le regret des […]

Les dieux sont muets, et la vie est triste. Pour nous mordre au coeur, les crocs hérissés, Un noir lévrier […]

Rythme des robes fascinantes, Qui vont traînantes, Balayant les parfums au vent, Ou qu’au-dessus des jupes blanches Un pas savant […]

La jeunesse est un arbre aux larges frondaisons, Mancenillier vivace aux fruits inaccessibles ; Notre âme et notre coeur sont […]

Le soir fait palpiter plus mollement les plantes Autour d’un groupe assis de femmes indolentes Dont les robes, qu’on prend […]

Le ciel est loin ; les dieux sont sourds. Mais nos âmes sont immortelles! La terre s’ouvre ; où s’en […]

Sous des massifs touffus, au fond désert du parc, La colonnade antique arrondissant son arc, Dans une eau sombre encore […]

Car les bois ont aussi leurs jours d’ennui hautain ; Et, las de tordre au vent leurs grands bras séculaires […]

Quand naissent les fleurs au chant des oiseaux Ton étrange voix gravement résonne, Et comme aux échos des forêts d’automne […]

J’ai vu passer, l’autre matin, Un jeune Dieu dans la prairie ; Sous un costume de féerie Il sautillait comme […]

A J-M De Heredia. La nuit glisse à pas lents sous les feuillages lourds ; Sur les nappes d’eau morte […]

Couché sur le dos, dans le vert gazon, Je me baigne d’ombre et de quiétude. Mes yeux ont enfin perdu […]