Le Colisée
On admire toujours, sous le beau ciel romain,
Ses vieux gradins massifs et ses hautes arcades,
Flots de pierres pareils aux immenses cascades
Que l’hiver boréal suspend sur son chemin.
Les Césars orgueilleux, d’un signe de la main,
Faisaient défiler là de fières cavalcades ;
Ils faisaient s’élancer, de leurs mille embuscades,
Les fauves qu’appelait le grand peuple inhumain.
L’amphithéâtre est vide. Un vent d’amour soupire
En passant sur l’arène où grondaient les lions,
Où les bourreaux tuaient les saints par millions.
Les siècles ont broyé le merveilleux empire,
Et la croix a vaincu les autels des faux dieux,
Mais ton génie, ô Rome! est toujours radieux.
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