Baise m’encor, rebaise-moi et baise
Baise m’encor, rebaise-moi et baise ;
Donne m’en un de tes plus savoureux,
Donne m’en un de tes plus amoureux :
Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise.
Las! te plains-tu? Çà, que ce mal j’apaise,
En t’en donnant dix autres doucereux.
Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux,
Jouissons-nous l’un de l’autre à notre aise.
Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soi et son ami vivra.
Permets m’Amour penser quelque folie :
Toujours suis mal, vivant discrètement,
Et ne me puis donner contentement
Si hors de moi ne fais quelque saillie.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi, Haleine contre haleine, échauffe-moi la vie, Mille et mille baisers donne-moi je te prie, Amour veut […]...
- Le piano que baise une main frêle Le piano que baise une main frêle Luit dans le soir rose et gris vaguement, Tandis qu’un très léger bruit […]...
- Adriane, mon coeur, baise-moi, je te prie Adriane, mon coeur, baise-moi, je te prie, Puisque ce doux baiser qui coule lentement Avec l’air frétillard d’un gentil mouvement […]...
- Dieu! que je suis heureux quand je baise à loisir Dieu! que je suis heureux quand je baise à loisir Le pourpre soupirant de tes lèvres mollettes, Quand nous faisons […]...
- Epitaphe Que l’on m’enterre un matin De soleil, pour que nul n’essuie, Suivant mon cortège incertain, De vent, de bourrasque ou […]...
- Le vent d’été À Léon Tillot. Le vent d’été baise et caresse La nature tout doucement : On dirait un souffle d’amant Qui […]...
- Ballade d’aucunes mauvaises coutumes qui règnent maintenant Le temps est changé grandement Si chacun bien y considère Et nul ne sait plus bonnement Comme il se pourra […]...
- Épitaphe et rondeau Ci gît et dort en ce solier, Qu’amour occit de son raillon, Un pauvre petit écolier Qui fut nommé François […]...
- Soit que par égale puissance Soit que par égale puissance L’affection, et le désir Débattent de la jouissance Du bien, dont se veulent saisir : […]...
- On donne les degrés au savant écolier On donne les degrés au savant écolier, On donne les états à l’homme de justice, On donne au courtisan le […]...
- Ô l’ai je dict? helas! l’ai je songé? Ô l’ai je dict? helas! l’ai je songé? Ou si, pour vrai, j’ai dict blaspheme telle? Ça, faulce langue, il […]...
- Les préludes L’onde qui baise ce rivage, De quoi se plaint-elle à ses bords? Pourquoi le roseau sur la plage, Pourquoi le […]...
- A Vénus Ayant après long désir Pris de ma douce ennemie Quelques arrhes du plaisir, Que sa rigueur me dénie, Je t’offre […]...
- Celle qui m’a tant pourmené Celle qui m’a tant pourmené A eu pitié de ma langueur : Dedans son jardin m’a mené, Où tous arbres […]...
- Or qui en a, ou en veut avoir deux Or qui en a, ou en veut avoir deux, Comment peut-il faire deux Amours naître? Je ne dis pas, que […]...
- Le soleil sur les pierres Sur les rocs, comme au ciel, le monarque du feu Se donne, ici, libre carrière. L’oeil cuit, caché sous la […]...
- Au seul souci de voyager Au seul souci de voyager Outre une Inde splendide et trouble – Ce salut soit le messager Du temps, cap […]...
- Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères Chacun d’un front serein déguise ses misères. Chacun ne […]...
- Douce Maîtresse Chanson Douce Maîtresse, touche, Pour soulager mon mal, Ma bouche de ta bouche Plus rouge que coral ; Que mon […]...
- Si tu veux que je meure Si tu veux que je meure entre tes bras, m’amie, Trousse l’escarlatin de ton beau pellisson Puis me baise et […]...
- Madrigal Ma fille – ma, car vous êtes à tous, Donc aucun d’eux ne fut valable maître, Dormez enfin, et fermons […]...
- Cousin, parle toujours des vices en commun Cousin, parle toujours des vices en commun, Et ne discours jamais d’affaires à la table, Mais surtout garde-toi d’être trop […]...
- Où que je tourne l’oeil, soit vers le Capitole Où que je tourne l’oeil, soit vers le Capitole, Vers les bains d’Antonin ou Dioclétien, Et si quelque oeuvre encor […]...
- Le Vieillard et l’Ane Un Vieillard sur son Ane aperçut en passant Un Pré plein d’herbe et fleurissant. Il y lâche sa bête, et […]...
- A Pamphile Le May Ami, sur le flot noir ou la vague opaline, Naïfs fervents du Rêve ou jouets du Destin, Bien longtemps nous […]...
- C’est une folie extrême C’est une folie extrême D’être fidèle en amour. Il faut aimer qui nous aime, Et changer de jour en jour. […]...
- Ah! ne me baisez plus, ah! mon coeur, je me meurs Ah! ne me baisez plus, ah! mon coeur, je me meurs, Doucement je languis, doucement je me pâme, Dessus ta […]...
- L’inconstant par imitation Esprits de plume et d’air, démons de l’inconstance, Qui ne trouvez jamais chez moi de résistance, Que je vous dois […]...
- Ballade de la vraie sagesse Mon bon ami, poëte aux longs cheveux, Joueur de flûte à l’humeur vagabonde, Pour l’an qui vient je t’adresse mes […]...
- Que servirait nier chose si reconnue Que servirait nier chose si reconnue? Je l’avoue, il est vrai, mon amour diminue, Non pour objet nouveau qui me […]...