Je voudrais bien, pour m’ôter de misère
Je voudrais bien, pour m’ôter de misère,
Baiser ton oeil – bel Astre flamboyant.
Je voudrais bien de ton poil ondoyant
Nouer un noeud qui ne se pût défaire,
Je voudrais bien ta bonne grâce attraire,
Pour me jouer un jour à bon esciant,
Je voudrais bien manier ce friant :
Aux appétits de mon désir contraire.
Je voudrais bien faire encore bien plus,
Défendre nu le beau flux et reflux
De ta mer douce où l’Amour est Pilote.
Je voudrais bien y être bien ancré,
Et puis après ayant le vent à gré,
Je voudrais bien périr en cette flotte.
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