Poeme La honte à l’oeil baissé ne me fera point taire
La honte à l’oeil baissé ne me fera point taire,
Je ne craindrai l’orgueil du causeur affeté,
Je ne me cacherai pour n’être fréquenté,
Laissant la sainte Amour qui ne me veut complaire.
Je connais maintenant mon humeur téméraire,
C’est trop pour un mortel qu’une Divinité,
J’aimerai – comme humain – la douce humanité,
Dont l’invincible mort ne me saurait distraire.
J’ai adoré longtemps, gonflé de belle ardeur,
Théophile aux beaux yeux, Déesse de l’honneur,
Qui a d’un chaste voeu repu ma triste vie.
Adieu donc feu m’Amour, miracle glorieux,
Je suis trop peu pour vous digne des mêmes Dieux,
Je vais voir les douceurs de l’humble Noémie.
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