L’Hellade
Puisque de mes destins l’arrêt est prononcé
Et qu’aux profanes cris de la grande adultère,
J’aurai d’un sang trop pur demain marqué la terre,
Vieil aigle par les feux de mille coups percé,
Apollon, toi, seul dieu qui mon culte ait fixé,
Flambeau toujours présent à ma carrière austère,
Apporte à mon chevet, du pâle grabataire
Dernier festin! Hellas, ce tableau bien pensé.
Merci, mon dieu, merci! Salut, Grèce immortelle!
Te voilà donc, doux champ de mon premier coup d’aile,
Arène de tout rythme, azur ionien!
Lumière, ô de l’Amour pudique récompense!
Je meurs content! Je nage aux sources du vrai Bien :
Apollon, à présent, brise un roseau qui pense!
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Hymne A la très chère, à la très belle Qui remplit mon coeur de clarté, A l’ange, à l’idole immortelle, Salut […]...
- Puisque l’aube grandit, puisque voici l’aurore Puisque l’aube grandit, puisque voici l’aurore, Puisque, après m’avoir fui longtemps, l’espoir veut bien Revoler devers moi qui l’appelle et […]...
- Quand j’ai pensé en vous, ma bien-aimée Quand j’ai pensé en vous, ma bien-aimée, Trouver n’en puis de si grande beauté : Et de vertu seriez plus […]...
- La chanson de l’air A l’Air, le dieu puissant qui soulève les ondes Et fouette les hivers, A l’Air, le dieu léger qui rend […]...
- La muse Près du ruisseau, sous la feuillée, Menons la Muse émerveillée Chanter avec le doux roseau, Puisque la Muse est un […]...
- A Clymène Mystiques barcarolles, Romances sans paroles, Chère, puisque tes yeux, Couleur des cieux, Puisque ta voix, étrange Vision qui dérange Et […]...
- La cigale Ô Cigale, née avec les beaux jours, Sur les verts rameaux dès l’aube posée, Contente de boire un peu de […]...
- Les morts m’écoutent seuls Les morts m’écoutent seuls, j’habite les tombeaux. Jusqu’au bout je serai l’ennemi de moi-même. Ma gloire est aux ingrats, mon […]...
- Ô Dieu, si mes péchés irritent ta fureur Ô Dieu, si mes péchés irritent ta fureur, Contrit, morne et dolent, j’espère en ta clémence. Si mon deuil ne […]...
- Fleur d’art Oui – Quel art jaloux dans Ta fine histoire! Quels bibelots chers! – Un bout de sonnet, Un coeur gravé […]...
- Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ; Puisque j’ai dans tes mains posé mon front pâli […]...
- A la merci des vents, des flots, et de l’orage A la merci des vents, des flots, et de l’orage, Je vogue sur la mer de peine et de douleur, […]...
- A M. de Siarit Quand tous les jours mon coeur vieilli se désenchante, Pourrais-je ne pas faire un sympathique accueil A ce frère inconnu […]...
- Le malade affligé de la palle jaunisse Le malade affligé de la palle jaunisse Treuve le miel amer, le fievreux tremblotant Au fort de son exces va […]...
- C’était alors que le présent des dieux C’était alors que le présent des dieux Plus doucement s’écoule aux yeux de l’homme, Faisant noyer dedans l’oubli du somme […]...
- Suivant Pétrarque Vous sortiez de l’église et, d’un geste pieux, Vos nobles mains faisaient l’aumône au populaire, Et sous le porche obscur […]...
- Muse, qui autrefois chantas la verte Olive Muse, qui autrefois chantas la verte Olive, Empenne tes deux flancs d’une plume nouvelle, Et te guidant au ciel avecques […]...
- Le Babylonien ses hauts murs vantera Le Babylonien ses hauts murs vantera Et ses vergers en l’air, de son Ephésienne La Grèce décrira la fabrique ancienne, […]...
- Veni, vidi, vixi J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs Je marche, sans trouver de bras qui me secourent, Puisque je ris […]...
- Pour son tombeau Ronsard repose icy qui hardy dés enfance Détourna d’Helicon les Muses en la France, Suivant le son du luth et […]...
- Un billet de femme Puisque c’est toi qui veux nouer encore Notre lien, Puisque c’est toi dont le regret m’implore, Ecoute bien : Les […]...
- Je fumais tout en mon fort soupirer Je fumais tout en mon fort soupirer, Si chaudement, que le froid de son coeur Se distilla ; et l’ardente […]...
- Plainte Puisque l’absence me retire En ce désert où je soupire L’amour qui me rend furieux, Puisque le sort me porte […]...
- Cigale « De l’ardente cigale J’eus le destin, Sa récolte frugale Fut mon festin. Mouillant mon seigle à peine D’un peu de […]...
- Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit Des vieillards ne laissons à faire bonne chère : Vivons, puisque la […]...
- A Monsieur Morin Sur un présent de fleurs. MORIN, tu m’as emply ma chambre D’une odeur douce comme l’ambre ; Et je puis […]...
- Puisque je reconnais que le ciel détermine Puisque je reconnais que le ciel détermine Que je languisse encor en la captivité, Je me tiens bienheureux qu’une telle […]...
- Considérez que gens vindicatifs Ballade Considérez que gens vindicatifs Qui ne veulent les fautes pardonner, Sont de péché les enfants nutritifs Et ne veut […]...
- A deux frères mineurs Huitain Mes beaux pères religieux, Vous dînez pour un grand merci ; Ô gens heureux! ô demi-dieux! Plût à Dieu […]...
- Puisque nos heures sont remplies Puisque nos heures sont remplies De trouble et de calamités ; Puisque les choses que tu lies Se détachent de […]...