Epitaphe de Pernette de Guillet
L’heureuse cendre autrefois composée
En un corps chaste, où vertu reposa,
Est en ce lieu, par les Grâces posée,
Parmi ses os, que beauté composa.
Ô terre indigne! en toi son repos a
Le riche étui de cette âme gentille,
En tout savoir sur toute autre subtile,
Tant que les cieux, par leur trop grande envie,
Avant ses jours l’ont d’entre nous ravie,
Pour s’enrichir d’un tel bien méconnu,
Au monde ingrat laissant bien courte vie,
Et longue mort à ceux qui l’ont connu
(1 votes, average: 5,00 out of 5)Versets similaires:
- Épitaphe Celui qui ci maintenant dort Fit plus de pitié que d’envie, Et souffrit mille fois la mort Avant que de […]...
- Epitaphe sur la mort de damoiselle Elisabeth Ranquet Ne verse point de pleurs sur cette sépulture, Passant ; ce lit funèbre est un lit précieux, Où gît d’un […]...
- De l’amant douloureux Avant mes jours mort me faut encourir Par un regard, dont m’as voulu férir, Et ne te chaut de ma […]...
- Épitaphe d’un ivrogne Ci-dessous gît, or écoutez merveilles, Le grand meurtrier et tirant de bouteilles, L’anti-Bacchus, le cruel vinicide Qui ne souffrit verre […]...
- Épitaphe d’un paresseux Jean s’en alla comme il était venu, Mangea le fonds avec le revenu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant […]...
- Epitaphe de Marie Compane femme de Nicolas de Herberay Cy gist le corps de la plus heureuse ame Qui oncques fut ou soit pour sa beauté, Ou pour ses […]...
- Plainte C’est faussement qu’on estime, Qu’il ne soit point de beautés, Où ne se trouve le crime De se plaire aux […]...
- Epitaphe Ci gist un petit garçonnet Qui mourut par les mains cruelles De deux mechantes demoiselles Sur le chemin de Bagnolet. […]...
- Épitaphe pour un lièvre Au temps où les buissons flambent de fleurs vermeilles, Quand déjà le bout noir de mes longues oreilles Se voyait […]...
- Épitaphe En mon avril la Parque m’a vaincu, Mais bien-heureux d’avoir si peu vescu : Et que voit-on que fumée en […]...
- Epitaphe de Des Yvetaux Ah! que ce fameux personnage Qui ne connut de lois que celle du bon sens Des Yvetaux en notre temps […]...
- Epitaphe de mademoiselle de Conty, Marie de Bourbon Tu vois, passant, la sépulture D’un chef-d’oeuvre si précieux, Qu’avoir mille rois pour aïeux Fut le moins de son aventure. […]...
- Épitaphe Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet, Tour à tour amoureux insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur comme […]...
- Epitaphe pour n’importe qui On ne sait pourquoi cet homme prit naissance. Et pourquoi mourut-il? On ne l’a pas connu. Il vint nu dans […]...
- Épitaphe et rondeau Ci gît et dort en ce solier, Qu’amour occit de son raillon, Un pauvre petit écolier Qui fut nommé François […]...
- Pourquoi pour mon malheur eus-je l’oeil si léger Pourquoi pour mon malheur eus-je l’oeil si léger? Pourquoi le sens si prompt, et l’esprit si fragile, Que de voir, […]...
- On voit mourir toute chose animée On voit mourir toute chose animée, Lors que du corps l’âme subtile part. Je suis le corps, toi la meilleure […]...
- Tsigane Dans la course effarée et sans but de ma vie Dédaigneux des chemins déjà frayés, trop longs, J’ai franchi d’âpres […]...
- Sus, gants, allez couvrir la main gentille et belle Sus, gants, allez couvrir la main gentille et belle De celle-là qui est cause de ma douleur, Défendez-la du vent, […]...
- L’Épitaphe de Villon ou » Ballade des pendus « Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les coeurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu […]...
- Épitaphe de Jean Valjean Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange, Il vivait. Il mourut quand il n’eut plus son ange […]...
- Épitaphe de Marguerite de Navarre Si la mort n’est que séparation D’âme et de corps, et que la connaissance De Dieu s’acquiert par élévation D’esprit, […]...
- J’ay tant vescu, chetif, en ma langueur J’ay tant vescu, chetif, en ma langueur, Qu’or j’ay veu rompre, et suis encor en vie. Mon esperance avant mes […]...
- Tant que vivrai en âge florissant Tant que vivrai en âge florissant, Je servirai Amour, le Dieu puissant, En faits et dits, en chansons et accords. […]...
- Parfaite amitié Quant est d’Amour, je crois que c’est un songe, Ou fiction, qui se paît de mensonge, Tant que celui, qui […]...
- Eve et Marie Homme, qui que tu sois, regarde Eve et Marie, Et comparant ta mère à celle du Sauveur, Vois laquelle des […]...
- Qu’inférez-vous, menteurs, par vos beaux arguments Qu’inférez-vous, menteurs, par vos beaux arguments, Que toutes choses sont un seul être immobile? Vous n’avez fondement qui ne soit […]...
- Pourquoi négliges-tu l’extrême affection Pourquoi négliges-tu l’extrême affection Dont je te veux servir, ma gente Théophile? Tu m’amènes la loi, qui est toute mobile, […]...
- Bien, je l’ay dit, je le confesse Bien, je l’ay dit, je le confesse, Que nul ne te pourroit aimer Autant que je t’aime, Maistresse, Sçachant mieux […]...
- Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté Si follement le tétin de m’amie! Sans lui vraiment l’autre plus grande envie, Hélas! […]...