L’amant désespéré

Forêts solitaires et sombres,
Je viens, dévoré de douleurs,
Sous vos majestueuses ombres,
Du repos qui me fuit respirer les douceurs.

Recherchez, vains mortels, le tumulte des villes ;
Ce qui charme vos yeux aux miens est en horreur :
Ce silence imposant, ces lugubres asiles,
Voilà ce qui peut plaire au trouble de mon coeur.

Arbres, répondez-moi!… Cachez-vous ma Sylvie?
Sylvie, ô ma Sylvie!… Elle ne m’entend pas.
Tyrans de ces forêts, me l’auriez-vous ravie?
Hélas! je cherche en vain la trace de ses pas.

(1 votes, average: 5,00 out of 5)

Versets similaires:

La Complaînte du désespéré Qui prêtera la parole A la douleur qui m’affole? Qui donnera les accents A la plainte qui me guide : […]...

Chant du désespéré La Parque si terrible A tous les animaux, Plus ne me semble horrible, Car le moindre des maux, Qui m’ont […]...

Désespéré, chétif, du repos de ma vie Désespéré, chétif, du repos de ma vie, Je chemine à grands pas au sentier douloureux De l’Orque épouvantable, où le […]...

Plaisir d’amour Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, Chagrin d’amour dure toute la vie. J’ai tout quitté pour l’ingrate Sylvie, Elle me […]...

Ciel, air et vents, plains et monts découverts Ciel, air et vents, plains et monts découverts, Tertres vineux et forêts verdoyantes, Rivages torts et sources ondoyantes, Taillis rasés […]...

Si haut je veux louër Sylvie Si haut je veux louër Sylvie, Que tout autre en meure d’envie : Sa personne est pleine d’appas, Les Amours […]...

Arpège L’âme d’une flûte soupire Au fond du pare mélodieux ; Limpide est l’ombre où l’on respire Ton poème silencieux, Nuit […]...

Hôte mélancolique Hôte mélancolique Des tombeaux et des croix, J’errerai fantastique Aux effroyables bois, Compagnon des forêts Et des démons secrets. Les […]...

Vous rochers orgueilleux, et vous forêts fidèles Vous rochers orgueilleux, et vous forêts fidèles Que je fais retentir de mes chants languissants, Antres qui répondez à mes […]...

J’avois de l’Amour pour vous J’avois de l’Amour pour vous, Charmante Sylvie, Mais vos injustes courroux Ont refroidy mon envie, Je sçais aymer constamment, Mais […]...

Plainte sur la mort de Sylvie Ruisseau qui cours après toi-même Et qui te fuis toi-même aussi, Arrête un peu ton onde ici Pour écouter mon […]...

Durant la belle nuit, dont mon ame ravie Durant la belle nuit, dont mon ame ravie Preferoit les clartez à celles d’un beau jour, J’escoutois murmurer, au milieu […]...

La beauté que je sers La beauté que je sers, et qui m’est si cruelle, Se peut bien appeler un miracle des cieux, C’est la […]...

La feuille des forêts La feuille des forêts Qui tourne dans la bise Là-bas, par les guérets, La feuille des forêts Qui tourne dans […]...

Les rythmes Rythme des robes fascinantes, Qui vont traînantes, Balayant les parfums au vent, Ou qu’au-dessus des jupes blanches Un pas savant […]...

Les arbres Ô vous qui, dans la paix et la grâce fleuris, Animez et les champs et vos forêts natales, Enfants silencieux […]...

Tristesse de septembre Quand le vent automnal sonne le deuil des chênes, Je sens en moi, non le regret du clair été, Mais […]...

Carite pour jamais a quitté ces fontaines Carite pour jamais a quitté ces fontaines, Où ses yeux faisaient voir deux soleils dans les eaux. Voilà bien le […]...

Je me meurs tous les jours en adorant Sylvie Je me meurs tous les jours en adorant Sylvie, Mais dans les maux dont je me sens perir, Je suis […]...

Nox Sur la pente des monts les brises apaisées Inclinent au sommeil les arbres onduleux ; L’oiseau silencieux s’endort dans les […]...

La biche Ô la biche : quel bel intérieur D’anciennes forêts dans tes yeux abonde ; Combien de confiance ronde Mêlée à […]...

Sisina Imaginez Diane en galant équipage, Parcourant les forêts ou battant les halliers, Cheveux et gorge au vent, s’enivrant de tapage, […]...

Discrétion Vous avez menti, ma mémoire, Je n’en fus jamais possesseur, Jamais Philis ne m’a fait boire Ce que l’amour a […]...

Dans l’interminable ennui de la plaine Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre Sans lueur […]...

Stances de l’absence En vain par les destin, redoutables enfers, Vos cachots sont remplis de supplices divers Pour punir les forfaits des criminelles […]...

Les oiseaux Montez, montez, oiseaux, à la fange rebelles, Du poids fatal les seuls vainqueurs! A vous le jour sans ombre et […]...

Forêts Vastes Forêts, Forêts magnifiques et fortes, Quel infaillible instinct nous ramène toujours Vers vos vieux troncs drapés de mousses de […]...

Le Loup et l’Agneau La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l’allons montrer tout à l’heure. Un Agneau se désaltérait […]...

La forêt Forêt silencieuse, aimable solitude, Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré! Dans vos sombres détours, en rêvant égaré, J’éprouve un […]...

Tout cela qui sent l’homme à mourir me convie … Tout cela qui sent l’homme à mourir me convie, En ce qui est hideux je cherche mon confort : […]...