La victoire
L’oeil terrible d’un dieu s’est ouvert à mon front : Que je vois bien la vie au fond de ma […]
Poèmes en français
L’oeil terrible d’un dieu s’est ouvert à mon front : Que je vois bien la vie au fond de ma […]
Entre deux heures du matin Et le temps Où le coeur Bat moins vite, Le jeune homme se perd, s’exalte, […]
A René Purnal Les mains dans le brouillard et mon orgueil en bouche Comme une bête tient sa proie ou […]
A Eric de Haulleville Pour veiller ce soir d’hiver Verse le thé, plus amer Et violent que le fer, Où […]
Les rues et les verres vides La grande fraîcheur des mains Rien de cassé Rien de sali Rien d’inhumain Cordialement […]
Le sable et les arbres jouaient A m’égarer Le vent et les oiseaux jouaient au plus léger Plaisir des dunes […]
Désireux de tenir l’été dans ma demeure Je tue un lièvre gras et l’emporte au cellier. Le goût de la […]
A Marcel Arland Que m’importe de vivre heureux, silencieux, Un nuage doré pour maison, pour patrie. Je caresse au hasard […]
Je fis ce masque pour mes frères Avec l’or que j’avais volé (Dieu des chanteurs, ami sévère) A ma vieille […]
Le gazon nourri des vertes banlieues, Ma forêt d’amour aux chemins vernis, Sont tout pénétrés d’une pâte bleue – D’un […]
Je ne suis pas parti Ma chambre m’a vaincu. Pourquoi si durement Aime-t-elle ce corps? Pourquoi clouer au mur Mes […]
Muse des champs je vous rejoins. Ouvrez votre aile, mon amie, Nous allons conquérir la pluie Et mille foudres dans […]
La Ville est dans ma chambre Ce fauteuil est un port. Avez-vous vu mes lampes Mes mâts et mes bateaux? […]
Écoutez-moi si vous m’aimez : Je suis sauvé lorsque je chante ; Et toi, surtout, que j’ai formé De ma […]
Tout contribue au philtre où baigne le poète. Cette chambre elle-même a des vertus secrètes. Ne me détrompez pas : […]
Comme parle et se tait une fille des hommes Comme de grands secrets sont formés par son corps Quel étrange […]
Les fontaines ornées d’écume et d’armes blanches Les fontaines, ce soir, parlent à haute voix La vitre des cafés Murmure, […]
Ma ville a des chemins serrés comme des herbes S’écoulant le long d’elle et recouvrant son corps. Tous également purs, […]
La pluie fait une ville Difficile à aimer Point du jour Point du soir Et pointe du plaisir. Des goûts […]
Corps violent, redoutable, honteux, Corps de poète habitué aux larmes, Qui te secoue ainsi, qui te désarme? (Bruxelles dort orné […]
On meurt dans la pluie. La Douleur du Nord Aime ce décor En saisons pourries. Pégase y est mort Une […]
Grande bête dorée, Amour couleur de femme Les bras ouverts, debout au milieu du chemin Que faites-vous de moi dans […]
Ô douleur chevelue adossée au comptoir Du vieux cabaret où je fume Belle dame dorée emprisonnant le soir Dans cette […]
Amour, je ne viens pas dénouer vos cheveux. Déserte, toute armée, inutile étrangère, Je vous laisse debout dans un peu […]
Sortons. J’ai entendu des Dryades profondes, Lamentantes redire aux hommes de l’été (Comme de grandes eaux amoureuses qui grondent) Quel […]
Ah! ne me soyez plus, orgueil, d’aucun secours. Cet hiver épuisant me laisse trop sincère Et j’ordonne avant tout une […]
Tu ne t’es plus, Seigneur, assis à cette table. Aussi impatient de passer que le sable, Parce que je suis […]
Amour dont je chéris la fourrure mouillée Quand remue à ton cou ce minable ornement, Laisse-moi du beau corps que […]
I Muse, rappelle-toi l’enfant aux genoux maigres Que nous vîmes, gonflés de rancune et d’amour, Prendre nonchalamment le chemin du […]
Chaque jour un oiseau rencontre ce garçon Aux yeux baissés, qui se promène sous les arbres, Vers la nuit, qui […]
Ô corps tout secoué de prochaines musiques! Lié contre la table où pèse ton sang noir, Laisse-toi transporter d’un rire […]
Le corps fermé comme une jeune rose Celle qu’Amour ne désunissait pas Qui disposait pour nous entre les choses L’oeuvre […]
Joie ardente, corps nouveau Hors des vagues de la danse Vive enfin ta violence Ton orgueil et tes sursauts! Ah, […]
Ton visage est le mot de la nuit étoilée Un ciel obscur s’ouvre lentement dans tes bras Où le plaisir […]
J’ai abîmé l’enfant de votre coeur (Y fallait-il cette présence triste?) Mais, évadé, sourire sans grandeur, Comment prouver que tout […]
A la limite de la lumière et de l’ombre Je remue un trésor plus fuyant que le sable Je cherche […]
Je ne chanterai pas très haut ni très longtemps. C’est à mon plaisir seul, à vous que je m’attends Égalité […]
» La terre montre au ciel ce qu’elle a de plus beau. « Simon Senne. A Robert De Geynst Il […]
La vie est simple. Je dis Que nous ignorons sa grâce, Masque transparent, visage Ridicule, tu souris. Toi, frère des […]
Je vivais au milieu de choses mal unies, Demandant au hasard de diriger mes pas. Je mettais à mon dieu […]
Les pieds nus de ma poésie Ont peu de poids Cherche la trace de ses pas Sur cette eau tranquille […]
Ma chambre garde au coeur une vertu glacée ; Ce soir d’hiver je suis son plus rude ennemi. Mais je […]