La victoire
L’oeil terrible d’un dieu s’est ouvert à mon front :
Que je vois bien la vie au fond de ma blessure!
Et comme un loup marqué de honteuses morsures,
Je porte, clair regard, le faix de tes rayons.
– J’ai cherché ma patrie avec sincérité
Dans ses villes, son ciel, ses champs et ses navires.
– Mais rien ne vaut la chambre où je fais de ma lyre
Le silence pleuvoir avec limpidité.
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