L’une vous aime, et si ne peut savoir
L’une vous aime, et si ne peut savoir
Qu’Amour lui soit ou propice, ou contraire :
L’autre envers vous fait si bien son devoir,
Que plus ne sait, où vous doive complaire.
Or je demande en si douteux affaire
A quelle plus devez être tenu?
Car celle-là d’un coeur simplement nu
Pour vous s’oublie, et pour soi pensive est :
Et cette-ci, tâchant par le menu
A vous gagner, de son bien se dévêt.
(Rymes XXXII)
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Quand vous voyez, que l’étincelle Quand vous voyez, que l’étincelle Du chaste Amour sous mon aisselle Vient tous les jours à s’allumer, Ne me devez-vous […]...
- Vous qui voulez savoir que c’est que de l’amour Vous qui voulez savoir que c’est que de l’amour, Je le vous vais ici tout maintenant décrire. C’est un vrai […]...
- Je ne crois point ce que vous dites Je ne crois point ce que vous dites : Que tant de bien me désiriez, Comme à celle, pour qui […]...
- J’aime bien le savoir, bien que je n’aime à lire J’aime bien le savoir, bien que je n’aime à lire, J’aime beaucoup la guerre et la douce santé, J’aime les […]...
- Si j’aime cil, que je devrais haïr Si j’aime cil, que je devrais haïr, Et hais celui, que je devrais aimer, L’on ne s’en doit autrement ebahir, […]...
- Ô prompt à croire et tardif à savoir Ô prompt à croire et tardif à savoir Le vrai, qui tant clairement se peut voir, A votre coeur reçu […]...
- Qu’en dites-vous, mon Coeur? Je vous prie de le dire Qu’en dites-vous, mon Coeur? Je vous prie de le dire. Quoi? vous rêvez, ce semble, ô quelle étrange humeur! Mais […]...
- Vous rochers orgueilleux, et vous forêts fidèles Vous rochers orgueilleux, et vous forêts fidèles Que je fais retentir de mes chants languissants, Antres qui répondez à mes […]...
- Vous m’aviez dit que vous m’aimiez bien fort Vous m’aviez dit que vous m’aimiez bien fort, Bien fort, bien fort, et ainsi je l’ai cru, Mais tôt après […]...
- Si quelqu’un veut savoir qui me lie et enflamme Si quelqu’un veut savoir qui me lie et enflamme, Qui esclave a rendu ma franche liberté, Et qui m’a asservi, […]...
- Les beautés empruntées Vous devez les appas qui vous rendent si belle Aux puissantes faveurs de Nature et des Dieux ; Vous devez […]...
- Que vous m’allez tourmentant Que vous m’allez tourmentant De m’estimer infidèle! Non, vous n’êtes point plus belle Que je suis ferme et constant. Pour […]...
- Vous n’aimez rien que vous, de vous-même maîtresse Vous n’aimez rien que vous, de vous-même maîtresse, Toute perfection en vous seule admirant, En vous votre désir commence et […]...
- Peut-être Peut-être Lorsque mon dernier jour viendra, Peut-être Qu’à ma fenêtre, Ne fût-ce qu’un instant, Un soleil frêle et tremblotant Se […]...
- Brusquet à son retour vous racontera, Sire Brusquet à son retour vous racontera, Sire, De ces rouges prélats la pompeuse apparence, Leurs mules, leurs habits, leur longue […]...
- Qu’inférez-vous, menteurs, par vos beaux arguments Qu’inférez-vous, menteurs, par vos beaux arguments, Que toutes choses sont un seul être immobile? Vous n’avez fondement qui ne soit […]...
- Chanson : Quand je vous dis que vos yeux Quand je vous dis que vos yeux m’ont bruslé, Vous faites l’offencée ; Quand je vous cache ma pensée, Vous […]...
- Veux-tu savoir, Duthier, quelle chose c’est Rome Veux-tu savoir, Duthier, quelle chose c’est Rome? Rome est de tout le monde un publique échafaud, Une scène, un théâtre, […]...
- Je suis aimé de la plus belle Je suis aimé de la plus belle Qui soit vivant dessous les cieux : Encontre tous faux envieux Je la […]...
- Autant comme l’on peut en un autre langage Autant comme l’on peut en un autre langage Une langue exprimer, autant que la nature Par l’art se peut montrer, […]...
- Coeur prisonnier, je vous le disais bien Rondeau Coeur prisonnier, je vous le disais bien, Qu’en la voyant vous ne seriez plus mien Si j’eusse eu lors […]...
- Peut-être serai-je plus gaie Peut-être serai-je plus gaie Quand, dédaigneuse du bonheur, Je m’en irai vieille et fanée, La neige au front et sur […]...
- Savoir vieillir Vieillir, se l’avouer à soi-même et le dire, Tout haut, non pas pour voir protester les amis, Mais pour y […]...
- En tous maux que peut faire un amoureux orage En tous maux que peut faire un amoureux orage Pleuvoir dessus ma tête, il me plaît d’assurer Et séréner mon […]...
- Contre la présence réelle N’est-ce point sans raison que ces champis désirent Etre sur les humains respectés en tous lieux, Car ils sont demi-dieux, […]...
- Ô qu’heureux est celui qui peut passer son âge Ô qu’heureux est celui qui peut passer son âge Entre pareils à soi! et qui sans fiction, Sans crainte, sans […]...
- Vous êtes calme, vous voulez un voeu discret Vous êtes calme, vous voulez un voeu discret, Des secrets à mi-voix dans l’ombre et le silence, Le coeur qui […]...
- J’aime le souvenir de ces époques nues J’aime le souvenir de ces époques nues, Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme […]...
- Veux-tu savoir, Mondain, quel est mon être au monde Veux-tu savoir, Mondain, quel est mon être au monde? Je ne suis rien qu’un mort qui, vif entre les morts, […]...
- Ô vous, maudits sonnets, vous qui printes l’audace Ô vous, mauditz sonnetz, vous qui prinstes l’audace De toucher à Madame! ô malings et pervers, Des Muses le reproche, […]...