Marie, que je sers en trop cruel destin
Marie, que je sers en trop cruel destin,
Quand d’un baiser d’amour votre bouche me baise,
Je suis tout éperdu, tant le coeur me bat d’aise.
Entre vos doux baisers puissé-je prendre fin!
Il sort de votre bouche un doux flair, qui le thym,
Le jasmin et l’oeillet, la framboise et la fraise
Surpasse de douceur, tant une douce braise
Vient de la bouche au coeur par un nouveau chemin.
Il sort de votre sein une odoreuse haleine
(Je meurs en y pensant) de parfum toute pleine,
Digne d’aller au ciel embaumer Jupiter.
Mais quand toute mon âme en plaisir se consomme
Mourant dessus vos yeux, lors pour me dépiter
Vous fuyez de mon col, pour baiser un jeune homme.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Destin (Fragment) Quand j’aurai bien souffert de mon âme muette Qui contenait le rythme et les rayons humains, Sans l’avoir jamais […]...
- Par un destin dedans mon coeur demeure Par un destin dedans mon coeur demeure, L’oeil, et la main, et le crin délié Qui m’ont si fort brûlé, […]...
- Trop tard Nature, accomplis-tu tes oeuvres au hasard, Sans raisonnable loi ni prévoyant génie? Ou bien m’as-tu donné par cruelle ironie Des […]...
- La beauté que je sers La beauté que je sers, et qui m’est si cruelle, Se peut bien appeler un miracle des cieux, C’est la […]...
- Marie, vous passez en taille, et en visage Marie, vous passez en taille, et en visage, En grâce, en ris, en yeux, en sein, et en téton, Votre […]...
- Marie, qui voudrait votre beau nom tourner Marie, qui voudrait votre beau nom tourner, Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie, Faites cela vers moi dont votre […]...
- Enfin, l’Amour cruel à tel point m’a rangé Enfin, l’Amour cruel à tel point m’a rangé Que ma triste dépouille en cendre est convertie, Et votre cruauté ne […]...
- Marie, vous avez la joue aussi vermeille Marie, vous avez la joue aussi vermeille Qu’une rose de mai, vous avez les cheveux De couleur de châtaigne, entrefrisés […]...
- Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Jà la gaie alouette au ciel a fredonné, Et jà le rossignol doucement jargonné, […]...
- Par l’effort du destin, ma gentille Cyprine Par l’effort du destin, ma gentille Cyprine Languissait l’autre jour dans son lit amoureux. Son beau front bleuissait, et son […]...
- Le Miroir du Destin Comme quand le ciel s’obscurcit Et qu’un nuage affreux enveloppe la terre, La tempête naissante est grosse d’un tonnerre Qui […]...
- Contre une nuit trop claire Ô Nuit! jalouse Nuit, contre moi conjurée, Qui renflammes le ciel de nouvelle clarté, T’ai-je donc aujourd’hui tant de fois […]...
- Marie, baisez-moi ; non, ne me baisez pas Marie, baisez-moi ; non, ne me baisez pas, Mais tirez-moi le coeur de votre douce haleine ; Non, ne le […]...
- Il est trop tard Rappelez-vous ces jours heureux, Où mon coeur crédule et sincère Vous présenta ses premiers voeux. Combien alors vous m’étiez chère! […]...
- Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Que je suis trop léger, et me dites toujours, Quand je […]...
- Eve et Marie Homme, qui que tu sois, regarde Eve et Marie, Et comparant ta mère à celle du Sauveur, Vois laquelle des […]...
- Depuis qu’Amour cruel empoisonna Depuis qu’Amour cruel empoisonna Premièrement de son feu ma poitrine, Toujours brûlai de sa fureur divine, Qui un seul jour […]...
- Le Mal Marié Que le bon soit toujours camarade du beau, Dès demain je chercherai femme ; Mais comme le divorce entre eux […]...
- Marie-Madeleine au Tombeau Elle exprimait encor la cause douloureuse De ses pleurs, quand elle oit un petit bruit léger A son dos ; […]...
- Sort inique et cruel! le triste laboureur Sort inique et cruel! le triste laboureur Qui s’est arné* le dos à suivre sa charrue, Qui sans regret semant […]...
- Triste penser, en prison trop obscure Triste penser, en prison trop obscure, L’honneur, le soin, le devoir et la cure Que je soutiens des malheureux soudards, […]...
- Amourette Or que l’hiver roidit la glace épaisse, Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse, Non accroupis près le foyer cendreux, Mais aux plaisirs […]...
- A ma soeur Marie Ma Soeur Marie, Ma Soeur Marie, Et qui m’avez aussi quitté, Comme souriait à la vie Un dimanche d’après-dîné, Alors […]...
- Cantique de la Vierge Marie Quand au dernier sommeil la Vierge eust clos les yeux, Les Anges qui veilloyent autour de leur maistresse, Esleverent son […]...
- L’an se rajeunissait en sa verte jouvence L’an se rajeunissait en sa verte jouvence Quand je m’épris de vous, ma Sinope cruelle ; Seize ans étaient la […]...
- Marie Ô maison du Moustoir! combien de fois la nuit, Ou quand j’erre le jour dans la foule et le bruit, […]...
- A un sot rimeur, qui trop l’importunait d’aimer Tu te plains que plus ne rimasse, Bien qu’un temps fut que plus aimasse À étendre vers rimassés, Que d’avoir […]...
- Mais quoi! c’est trop chanté Mais quoi! c’est trop chanté, il faut tourner les yeux Éblouis de rayons dans le chemin des cieux. C’est fait, […]...
- Epitaphe de Marie Compane femme de Nicolas de Herberay Cy gist le corps de la plus heureuse ame Qui oncques fut ou soit pour sa beauté, Ou pour ses […]...
- Trop tard Il a parlé. Prévoyante ou légère, Sa voix cruelle et qui m’était si chère A dit ces mots qui m’atteignaient […]...