Je veux aymer ardentement, Aussi veus-je qu’egallement On m’ayme d’une amour ardente : Toute amitié froidement lente Qui peut dissimuler […]

Ny voir flamber au point du jour les roses, Ny liz plantez sus le bord d’un ruisseau, Ny son de […]

Ha! que je porte et de haine et d’envie Au médecin qui vient soir et matin Sans nul propos tâtonner […]

J’aï pour maistresse une etrange Gorgonne, Qui va passant les anges en beauté, C’est un vray Mars en dure cruauté, […]

Marie, que je sers en trop cruel destin, Quand d’un baiser d’amour votre bouche me baise, Je suis tout éperdu, […]

Te regardant assise auprès de ta cousine, Belle comme une Aurore, et toi comme un Soleil, Je pensai voir deux […]

Bien que les champs, les fleuves et les lieux, Les monts, les bois, que j’ai laissés derrière, Me tiennent loin […]

Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Jà la gaie alouette au ciel a fredonné, Et jà le rossignol doucement jargonné, […]

Le printemps n’a point tant de fleurs, L’autonne tant de raisins meurs, L’esté tant de chaleurs halées, L’hyver tant de […]

Vous me distes, Maitresse, estant à la fenestre, Regardant vers Mont-martre et les champs d’alentour : La solitaire vie, et […]

T’oseroit bien quelque poëte Nyer des vers, douce aloüette? Quant à moy je ne l’oserois, Je veux celebrer ton ramage […]

Ô doux parler, dont l’appât doucereux Nourrit encore la faim de ma mémoire, Ô front, d’Amour le Trophée et la […]

Ô Fontaine Bellerie, Belle fontaine chérie De nos Nymphes, quand ton eau Les cache au creux de ta source, Fuyantes […]

Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte, Comme il m’assaut, comme il se fait vainqueur, Comme il renflamme et […]

Amour, je ne me plains de l’orgueil endurci, Ni de la cruauté de ma jeune Lucrèce, Ni comme, sans recours, […]

L’an se rajeunissait en sa verte jouvence Quand je m’épris de vous, ma Sinope cruelle ; Seize ans étaient la […]

En vous donnant ce pourtraict mien Dame, je ne vous donne rien Car tout le bien qui estoit nostre Amour […]

Naguiere chanter je voulois Comme Francus au bord Gaulois Avecq’ sa troupe vint descendre, Mais mon luc pinçé de mon […]

Le vintieme d’Avril couché sur l’herbelette, Je vy, ce me sembloit, en dormant un chevreuil, Qui ça, puis là, marchoit […]

Ah fievreuse maladie, Coment es-tu si hardie D’assaillir mon pauvre cors Qu’amour dedans et dehors De nuit et de jour […]