Le Labyrinthe
J’erre au fond d’un savant et cruel labyrinthe… Je n’ai pour mon salut qu’un douloureux orgueil. Voici que vient la […]
Poèmes en français
J’erre au fond d’un savant et cruel labyrinthe… Je n’ai pour mon salut qu’un douloureux orgueil. Voici que vient la […]
Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène, Évoque un souvenir fragilement rosé, Le souvenir, touchant comme un Saxe […]
Droite et longue comme un cyprès, Mon ombre suit, à pas de louve, Mes pas que l’aube désapprouve. Mon ombre […]
Ô Sommeil, ô Mort tiède, ô musique muette! Ton visage s’incline éternellement las, Et le songe fleurit à l’ombre de […]
Je t’aime d’être faible et câline en mes bras Et de chercher le sûr refuge de mes bras Ainsi qu’un […]
Il me semble n’avoir plus de sexe ni d’âge, Tant les chagrins me sont brusquement survenus. Les Temps se sont […]
Le jour ne perce plus de flèches arrogantes Les bois émerveillés de la beauté des nuits, Et c’est l’heure troublée […]
À Madame L. D. M… Le soir s’est refermé, telle une sombre porte, Sur mes ravissements, sur mes élans d’hier… […]
Des roses sur la mer, des roses dans le soir, Et toi qui viens de loin, les mains lourdes de […]
Je possède, en mes doigts subtils, le sens du monde, Car le toucher pénètre ainsi que fait la voix, L’harmonie […]
Voici la nuit : je vais ensevelir mes morts, Mes songes, mes désirs, mes douleurs, mes remords, Tout le passé… […]
Le soir était plus doux que l’ombre d’une fleur. J’entrai dans l’ombre ainsi qu’en un parfait asile. La voix, récompensant […]
Nul n’a mêlé ses pleurs au souffle de ma bouche, Nul sanglot n’a troublé l’ivresse de ma couche, J’épargne à […]
C’est en vain aujourd’hui que le songe me leurre. Me voici face à face inexorablement Avec l’inévitable et terrible moment […]
Lorsque la lune vient pleurer Sur les tombes des fleurs fidèles Mon souvenir vient t’effleurer Dans un enveloppement d’ailes. Il […]
Tu ne seras jamais la fiévreuse captive Qu’enchaîne, qu’emprisonne le lit, Tu ne seras jamais la compagne lascive Dont la […]
Du fond de mon passé, je retourne vers toi, Mytilène, à travers les siècles disparates, T’apportant ma ferveur, ma jeunesse […]
Ton rire est clair, ta caresse est profonde, Tes froids baisers aiment le mal qu’ils font ; Tes yeux sont […]
Ta royale jeunesse a la mélancolie Du Nord où le brouillard efface les couleurs, Tu mêles la discorde et le […]
Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume, Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain. Ton corps […]