Ô toi qui fais séjour, orgueilleuse Sirène
Ô toi qui fais séjour, orgueilleuse Sirène,
Sur l’océan des pleurs des plus fermes amants,
Qui fais briser ma nef sur des rochers d’aimant
Où mon espoir flatteur me conduit et me mène,
Hé! verrai-je sans fin une espérance vaine
Tromper mes tristes jours qui se vont consommant,
Ne verrai-je jamais du repos à ma peine
Près de vos yeux qui vont mes désirs allumant?
Par votre douce voix mon âme fut charmée
Et se vit sous le piège à l’instant enfermée,
Comme les oisillons sont pipés par les bois.
Hélas! si ma prison me doit être éternelle,
Retenant ma franchise au pouvoir de vos lois,
Faites donc qu’elle soit aussi douce que belle.





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