Auteur Stéphane Mallarme

Une négresse par le démon secouée Veut goûter une enfant triste de fruits nouveaux Et criminels aussi sous leur robe […]

Une négresse par le démon secouée Veut goûter une enfant triste de fruits nouveaux Et criminels aussi sous leur robe […]

A la nue accablante tu Basse de basalte et de laves A même les échos esclaves Par une trompe sans […]

Ses purs ongles très-haut dédiant leur onyx, L’Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore, Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix Que […]

Cependant que la cloche éveille sa voix claire A l’air pur et limpide et profond du matin Et passe sur […]

De l’éternel Azur la sereine ironie Accable, belle indolemment comme les fleurs, Le poëte impuissant qui maudit son génie A […]

Pas les rafales à propos De rien comme occuper la rue Sujette au noir vol de chapeaux ; Mais une […]

Le soleil que sa halte Surnaturelle exalte Aussitôt redescend Incandescent Je sens comme aux vertèbres S’éployer des ténèbres Toutes dans […]

Dispose plus qu’un pli seul sur le mobilier Que doit un tassement du principal pilier Précipiter avec le manque de […]

C’est en héros effarouché S’il a du talon nu touché Quelque gazon de territoire A des glaciers attentatoire Je ne […]

La chevelure vol d’une flamme à l’extrême Occident de désirs pour la tout éployer Se pose (je dirais mourir un […]

Ta paille azur de lavandes, Ne crois pas avec ce cil Osé que tu me la vendes Comme a l’hypocrite […]

Minuit au vieux beffroi : l’ombre dort, et la lune Se joue en l’aile noire et morne dont la nuit, […]

Au seul souci de voyager Outre une Inde splendide et trouble – Ce salut soit le messager Du temps, cap […]

Elle est dans l’atrium la blonde Lycoris Sous un flot parfumé mollement renversée. Comme un saule jauni s’épand sous la […]

Une dentelle s’abolit Dans le doute du Jeu suprême A n’entrouvrir comme un blasphème Qu’absence éternelle de lit. Cet unanime […]

Mes bouquins refermés sur le nom de Paphos, Il m’amuse d’élire avec le seul génie Une ruine, par mille écumes […]

Où la Chimère s’exténue Vaut la torse et native nue Que, hors de ton miroir, tu tends! Les trous de […]

Avec comme pour langage Rien qu’un battement aux cieux Le futur vers se dégage Du logis très précieux Aile tout […]

Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser […]