Epitaphe
Ci gist un petit garçonnet
Qui mourut par les mains cruelles
De deux mechantes demoiselles
Sur le chemin de Bagnolet.
Mais son trepas fut glorieux
Autant que sa mort fut cruelle,
Puisqu’il mourut devant les yeux
De la princesse la plus belle
Qui fust jamais dessous les cieux.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Épitaphe de Jean Valjean Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange, Il vivait. Il mourut quand il n’eut plus son ange […]...
- Epitaphe pour n’importe qui On ne sait pourquoi cet homme prit naissance. Et pourquoi mourut-il? On ne l’a pas connu. Il vint nu dans […]...
- Épitaphe de Marguerite de Navarre Si la mort n’est que séparation D’âme et de corps, et que la connaissance De Dieu s’acquiert par élévation D’esprit, […]...
- La beauté que je sers La beauté que je sers, et qui m’est si cruelle, Se peut bien appeler un miracle des cieux, C’est la […]...
- Epitaphe de Marie Compane femme de Nicolas de Herberay Cy gist le corps de la plus heureuse ame Qui oncques fut ou soit pour sa beauté, Ou pour ses […]...
- Epitaphe J’ai vécu sans nul pensement, Me laissant aller doucement A la bonne loi naturelle, Et si m’étonne fort pourquoi La […]...
- Épitaphe Celui qui ci maintenant dort Fit plus de pitié que d’envie, Et souffrit mille fois la mort Avant que de […]...
- La Mort et le Malheureux Un Malheureux appelait tous les jours La mort à son secours. O mort, lui disait-il, que tu me sembles belle! […]...
- Épitaphe Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet, Tour à tour amoureux insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur comme […]...
- Epitaphe Au pied de cet autel de structure grossière Gît sans pompe, enfermé dans une vile bière, Le plus savant mortel […]...
- Epitaphe de Diane Baudoire, sa femme Diane, en couche, se sentant De la rude mort assaillie, Et déjà du tout lui étant Là vive parole faillie […]...
- Epitaphe de Pernette de Guillet L’heureuse cendre autrefois composée En un corps chaste, où vertu reposa, Est en ce lieu, par les Grâces posée, Parmi […]...
- Épitaphe Suivant les vers de Henry III. Ô passant, c’est ici que repose Hyacinthe Qui fut de son vivant seigneur de […]...
- Épitaphe pour un lièvre Au temps où les buissons flambent de fleurs vermeilles, Quand déjà le bout noir de mes longues oreilles Se voyait […]...
- Icare est chu ici, le jeune audacieux Icare est chu ici, le jeune audacieux, Qui pour voler au Ciel eut assez de courage : Ici tomba son […]...
- Épitaphe de Jehan Serre, excellent joueur de farces Ci-dessous gît et loge en serre, Ce très gentil fallot Jean Serre, Qui tout plaisir allait suivant ; Et grand […]...
- Mais quoi! déjà les Cieux s’accordent à pleurer … Mais quoi! déjà les Cieux s’accordent à pleurer, Le soleil s’obscurcit, une amère rosée Vient de gouttes de fiel […]...
- L’Épitaphe de Villon ou » Ballade des pendus « Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les coeurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu […]...
- Le perroquet Aux jours de sa vieille détresse Elle avait, la pauvre négresse, Gardé cet oiseau d’allégresse. Ils habitaient, au coin hideux, […]...
- Epitaphe sur la mort de damoiselle Elisabeth Ranquet Ne verse point de pleurs sur cette sépulture, Passant ; ce lit funèbre est un lit précieux, Où gît d’un […]...
- Épitaphe d’un ivrogne Ci-dessous gît, or écoutez merveilles, Le grand meurtrier et tirant de bouteilles, L’anti-Bacchus, le cruel vinicide Qui ne souffrit verre […]...
- D’où vient cela, belle, je vous supplie D’où vient cela, belle, je vous supplie Que plus à moi ne vous recommandez? Toujours serai de tristesse rempli Jusques […]...
- Epitaphe Dans le faubourg qui monte au cimetière, Passant rêveur, j’ai souvent observé Les croix de bois et les tombeaux de […]...
- Épitaphe En mon avril la Parque m’a vaincu, Mais bien-heureux d’avoir si peu vescu : Et que voit-on que fumée en […]...
- Celui ne suis-je point, divine chasseresse Celui ne suis-je point, divine chasseresse, Qui veneur effronté t’aperçut dedans l’eau, Comme tu te baignais avecques ton troupeau, Veneur […]...
- Le corps pâle brûlé au bûcher domestique Le corps pâle brûlé au bûcher domestique, Content de l’Achéron en sa chère moitié, Vécut, mourut, brûla, ô cendres d’amitié, […]...
- Epitaphe Que l’on m’enterre un matin De soleil, pour que nul n’essuie, Suivant mon cortège incertain, De vent, de bourrasque ou […]...
- Élégie quatrième Ah! Clymène, j’ai cru vos yeux trop de légers ; Un seul mot les a fait de langage changer. Mon […]...
- Epitaphe de mademoiselle de Conty, Marie de Bourbon Tu vois, passant, la sépulture D’un chef-d’oeuvre si précieux, Qu’avoir mille rois pour aïeux Fut le moins de son aventure. […]...
- Épitaphe I. M. N. Plus souple à dénouer mes plis Que le serpent n’ondule, Ayant tous, ô Vénus Pendule, Tes rites […]...