Auteur André Chénier

J’étais un faible enfant qu’elle était grande et belle ; Elle me souriait et m’appelait près d’elle. Debout sur ses […]

Ô Versaille, ô bois, ô portiques, Marbres vivants, berceaux antiques, Par les dieux et les rois Elysée embelli, A ton […]

Ah! prends un coeur humain, laboureur trop avide. Lorsque d’un pas tremblant l’indigence timide De tes larges moissons vient, le […]

 » L’épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l’été Boit les doux […]

Je dirai l’innocence en butte à l’imposture, Et le pouvoir inique, et la vieillesse impure, L’enfance auguste et sage, et […]

Abel, doux confident de mes jeunes mystères, Vois, mai nous a rendu nos courses solitaires. Viens à l’ombre écouter mes […]

Bergers, vous dont ici la chèvre vagabonde, La brebis se traînant sous sa laine féconde, Au front de la colline […]

Ô délices d’amour! et toi, molle paresse, Vous aurez donc usé mon oisive jeunesse! Les belles sont partout. Pour chercher […]

Ah! portons dans les bois ma triste inquiétude. Ô Camille! l’amour aime la solitude. Ce qui n’est point Camille est […]

Quand l’ardente saison fait aimer les ruisseaux, A l’heure où vers le soir, cherchant le frais des eaux, La belle […]

Loin des bords trop fleuris de Gnide et de Paphos, Effrayé d’un bonheur ennemi du repos, J’allais, nouveau pasteur, aux […]

 » Fuis, ne me livre point. Pars avant son retour ;  » Lève-toi ; pars, adieu ; qu’il n’entre, et […]

Mai de moins de roses, l’automne De moins de pampres se couronne, Moins d’épis flottent en moissons, Que sur mes […]

De Pange, le mortel dont l’âme est innocente, Dont la vie est paisible et de crimes exempte, N’a pas besoin […]

Oeta, mont ennobli par cette nuit ardente, Quand l’infidèle époux d’une épouse imprudente Reçut de son amour un présent trop […]

Oh! puisse le ciseau qui doit trancher mes jours Sur le sein d’une belle en arrêter le cours! Qu’au milieu […]

Bel astre de Vénus, de son front délicat Puisque Diane encor voile le doux éclat, Jusques à ce tilleul, au […]

Qu’il est doux, au retour de la froide saison, Jusqu’au printemps nouveau regagnant la maison, De la voir devant vous […]

Ainsi le jeune amant, seul, loin de ses délices, S’assied sous un mélèze au bord des précipices, Et là, revoit […]

Fille de Pandion, ô jeune Athénienne, La cigale est ta proie, hirondelle inhumaine, Et nourrit tes petits qui, débiles encor, […]