Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu’elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.
Comme le sable morne et l’azur des déserts,
Insensibles tous deux à l’humaine souffrance,
Comme les longs réseaux de la houle des mers,
Elle se développe avec indifférence.
Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants,
Et dans cette nature étrange et symbolique
Où l’ange inviolé se mêle au sphinx antique,
Où tout n’est qu’or, acier, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Avec mes vieilles mains Avec mes vieilles mains de ton front rapprochées J’écarte tes cheveux et je baise, ce soir, Pendant ton bref sommeil […]...
- Avec le même amour que tu me fus jadis Avec le même amour que tu me fus jadis Un jardin de splendeur dont les mouvants taillis Ombraient les longs […]...
- Avec mes sens, avec mon coeur Avec mes sens, avec mon coeur et mon cerveau, Avec mon être entier tendu comme un flambeau Vers ta bonté […]...
- Qu’elle est triste en Octobre avec sa voix pourprée Qu’elle est triste en Octobre avec sa voix pourprée La Vesprée! Ses funéraires los enamourent les choses Trop moroses. En […]...
- L’Alouette et ses Petits avec le Maître d’un champ Ne t’attends qu’à toi seul, c’est un commun Proverbe. Voici comme Esope le mit En crédit. Les Alouettes font leur […]...
- En robe grise et verte avec des ruches En robe grise et verte avec des ruches, Un jour de juin que j’étais soucieux, Elle apparut souriante à mes […]...
- Quand reviendra l’automne avec les feuilles mortes Quand reviendra l’automne avec les feuilles mortes Qui couvriront l’étang du moulin ruiné, Quand le vent remplira le trou béant […]...
- La Génisse, la Chèvre, et la Brebis, en société avec le Lion La Génisse, la Chèvre, et leur soeur la Brebis, Avec un fier Lion, seigneur du voisinage, Firent société, dit-on, au […]...
- Je t’aime, avec ton oeil candide Je t’aime, avec ton oeil candide et ton air mâle, Ton fichu de siamoise et ton cou brun de hâle, […]...
- Goûte, me dit le Soir de juin avec douceur Goûte, me dit le Soir de juin avec douceur, Goûte ma reposante et secrète harmonie, Et forme tendrement ton âme […]...
- Le soir léger, avec sa brume claire et bleue Le soir léger, avec sa brume claire et bleue, Meurt comme un mot d’amour aux lèvres de l’été, Comme l’humide […]...
- Sculpteur, cherche avec soin Sculpteur, cherche avec soin, en attendant l’extase, Un marbre sans défaut pour en faire un beau vase ; Cherche longtemps […]...
- J’adore la banlieue avec ses champs en friche J’adore la banlieue avec ses champs en friche Et ses vieux murs lépreux, où quelque ancienne affiche Me parle de […]...
- Je brûle avec mon âme et mon sang rougissant Je brûle avec mon âme et mon sang rougissant Cent amoureux sonnets donnés pour mon martyre, Si peu de mes […]...
- Chanson : Philis me traitte avec rigueur Philis me traitte avec rigueur ; Mon coeur, jour et nuit, en soûpire. Ne vous affligez pas, mon coeur : […]...
- Jeune fille, ton coeur avec nous veut se taire Jeune fille, ton coeur avec nous veut se taire Tu fuis, tu ne ris plus ; rien ne saurait te […]...
- Sonnet (Avec la manière de s’en servir) Réglons notre papier et formons bien nos lettres : Vers filés à la main et d’un pied uniforme, Emboîtant bien […]...
- Sur la gloire du Paradis Riches voûtes d’azur, flambeaux du firmament, Couronnes, dignités, grandeurs, pompe royale, Festins, concerts, parfums que l’Arabie exhale, Jardins, fleuves, palais […]...
- Parfum exotique Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne, Je respire l’odeur de ton sein chaleureux, Je vois se […]...
- Correspondances La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à […]...
- Lassé d’amours et des faits de Fortune Lassé d’amours et des faits de Fortune, Tanné d’espoir et d’aimer trop fort une, Encloz d’ennui, maintenant je demeure, Car […]...
- Les bijoux La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur, Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui […]...
- L’âme qui en secret voit enterrer son corps L’âme qui en secret voit enterrer son corps, Fait tout ce qu’elle peut pour en montrer la place, Afin de […]...
- L’aube est moins claire L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l’azur. […]...
- L’avertisseur Tout homme digne de ce nom A dans le coeur un Serpent jaune, Installé comme sur un trône, Qui, s’il […]...
- Quand nature forma d’un art industrieus Quand nature forma d’un art industrieus Cette beauté divine à nulle autre seconde, Elle prit dans des feux qui font […]...
- L’Education Laridon et César, frères dont l’origine Venait de chiens fameux, beaux, bien faits et hardis, A deux maîtres divers échus […]...
- Fultus hyacintho C’est le roi de la plaine et des gras pâturages. Plein d’une force lente, à travers les herbages Il guide […]...
- Sur les pierres précieuses Quoi, sort-il tant de feux, de rayons, de lumières, D’un si froid, si grossier, et si noir élément? Et tant […]...
- Maintenant qu’un air doux nous ramene un beau Jour Maintenant qu’un air doux nous ramene un beau Jour, Considere, Phyllis, cette Saison nouvelle, Comme elle rit au Ciel, et […]...