Une charogne
Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogne […]
Poèmes en français
Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogne […]
Je n’ai pas oublié, voisine de la ville, Notre blanche maison, petite mais tranquille ; Sa Pomone de plâtre et […]
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes […]
– Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère? – Je n’ai […]
La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à […]
Quand chez les débauchés l’aube blanche et vermeille Entre en société de l’Idéal rongeur, Par l’opération d’un mystère vengeur Dans […]
Il aimait à la voir, avec ses jupes blanches, Courir tout au travers du feuillage et des branches, Gauche et […]
De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent? Réponds, libertin. – […]
Pluviôse, irrité contre la ville entière, De son urne à grands flots verse un froid ténébreux Aux pâles habitants du […]
Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Produits avariés, nés d’un siècle vaurien, Ces pieds à brodequins, ces doigts […]
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse, La honte, les remords, les sanglots, les ennuis, Et les vagues terreurs de ces […]
Vous êtes un beau ciel d’automne, clair et rose! Mais la tristesse en moi monte comme la mer, Et laisse, […]
I Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts! J’entends déjà tomber […]
A Victor Hugo. I Andromaque, je pense à vous! Ce petit fleuve, Pauvre et triste miroir où jadis resplendit L’immense […]
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne, Je respire l’odeur de ton sein chaleureux, Je vois se […]
Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d’un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n’auras pour alcôve […]
Je suis la pipe d’un auteur ; On voit, à contempler ma mine D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître […]
Combien faut-il de fois secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature? Pour piquer dans le but, de […]
Comme un beau cadre ajoute à la peinture, Bien qu’elle soit d’un pinceau très vanté, Je ne sais quoi d’étrange […]
Je veux, pour composer chastement mes églogues, Coucher auprès du ciel, comme les astrologues, Et, voisin des clochers, écouter en […]