Les chats
Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de […]
Poèmes en français
Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de […]
Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J’eusse aimé vivre auprès d’une […]
Dis-moi, ton coeur parfois s’envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l’immonde cité, Vers un autre océan où la splendeur […]
I Une Idée, une Forme, un Être Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul […]
Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse, Et de toi fais-tu dire : » Oh! l’homme singulier! « – J’allais mourir. […]
La Maladie et la Mort font des cendres De tout le feu qui pour nous flamboya. De ces grands yeux […]
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la […]
Homme libre, toujours tu chériras la mer! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement […]
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ; Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins, Qui d’une main […]
Dans les caveaux d’insondable tristesse Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et gai […]
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l’on ne peut aimer, Mais où la vie […]
C’est une femme belle et de riche encolure, Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure. Les griffes de l’amour, […]
Ô fins d’automne, hivers, printemps trempés de boue, Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue D’envelopper ainsi mon coeur […]
Le vin sait revêtir le plus sordide bouge D’un luxe miraculeux, Et fait surgir plus d’un portique fabuleux Dans l’or […]
A Constantin Guys I De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et […]
Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde, Tigre adoré, monstre aux airs indolents ; Je veux longtemps plonger mes […]
Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ; Il nage autour de moi comme un air impalpable ; Je […]
A la pâle clarté des lampes languissantes, Sur de profonds coussins tout imprégnés d’odeur Hippolyte rêvait aux caresses puissantes Qui […]
I Dans les planches d’anatomie Qui traînent sur ces quais poudreux Où maint livre cadavéreux Dort comme une antique momie, […]
L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaiement des […]