Les hôtes
– Ouvrez, les gens, ouvrez la porte, Je frappe au seuil et à l’auvent, Ouvrez, les gens, je suis le […]
Poèmes en français
– Ouvrez, les gens, ouvrez la porte, Je frappe au seuil et à l’auvent, Ouvrez, les gens, je suis le […]
Les jours d’hiver quand le froid serre Le bourg, le clos, le bois, la fange, Poteaux de haine et de […]
Groupes de travailleurs, fiévreux et haletants, Qui vous dressez et qui passez au long des temps Avec le rêve au […]
Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte, Si profonde qu’elle en est sainte Et qu’à travers le […]
Le menuisier du vieux savoir Fait des cercles et des carrés, Tenacement, pour démontrer Comment l’âme doit concevoir Les lois […]
Il faut admirer tout pour s’exalter soi-même Et se dresser plus haut que ceux qui ont vécu De coupable souffrance […]
J’ai cru à tout jamais notre joie engourdie Comme un soleil fané avant qu’il ne fût nuit, Le jour qu’avec […]
Oh! ce bonheur Si rare et si frêle parfois Qu’il nous fait peur Nous avons beau taire nos voix Et […]
Je suis l’halluciné de la forêt des Nombres, Le front fendu, d’avoir buté, Obstinément, contre leur fixité. Arbres roides dans […]
Sous le fuligineux étain d’un ciel d’hiver, Le froid gerce le sol des plaines assoupies, La neige adhère aux flancs […]
… Sois ton bourreau toi-même ; N’abandonne le soin de te martyriser A personne, jamais. Donne ton seul baiser Au […]
Quatre fossés couraient autour de l’enclos. Or, Quand le soleil de Mai, brûlant l’air de ses flammes, Sabrait leur eau […]
L’ombre s’installe, avec brutalité ; Mais les ciseaux de la lumière, Au long des quais, coupent l’obscurité, A coups menus, […]
Et qu’importent et les pourquoi et les raisons Et qui nous fûmes et qui nous sommes : Tout doute est […]
En ces villes d’ombre et d’ébène D’où s’élèvent des feux prodigieux ; En ces villes, où se démènent, Avec leurs […]
L’âge est venu, pas à pas, jour à jour, Poser ses mains sur le front nu de notre amour Et, […]
L’ombre est lustrale et l’aurore irisée. De la branche, d’où s’envole là-haut L’oiseau, Tombent des gouttes de rosée. Une pureté […]
L’immobile beauté Des soirs d’été, Sur les gazons où ils s’éploient, Nous offre le symbole Sans geste vain, ni sans […]
Ô le calme jardin d’été où rien ne bouge! Sinon là-bas, vers le milieu De l’étang clair et radieux, Pareils […]
Dans les bouges fumeux où pendent des jambons, Des boudins bruns, des chandelles et des vessies, Des grappes de poulets, […]