J’allois seul remaschant mes angoisses passes
J’allois seul remaschant mes angoisses passes : Voici (Dieux destournez ce triste mal-encontre!) Sur chemin d’un grand loup l’effroyable rencontre, […]
Poèmes en français
J’allois seul remaschant mes angoisses passes : Voici (Dieux destournez ce triste mal-encontre!) Sur chemin d’un grand loup l’effroyable rencontre, […]
Maint homme qui m’entend, lors qu’ainsi je la vante, N’ayant oncq rien pareil en nulle autre esprouvé, Pense, ce que […]
N’ayez plus, mes amis, n’ayez plus ceste envie Que je cesse d’aimer ; laissés moi, obstiné, Vivre et mourir ainsi, […]
Je ne croiray jamais que de Venus sortisse Un tel germe que toy. Or ta race j’ay sceu, Ô enfant […]
Pardon, Amour, Pardon : ô seigneur, je te voüe Le reste de mes ans, ma voix et mes escris, Mes […]
Helas! combien de jours, helas! combien de nuicts J’ay vescu loing du lieu, où mon cueur fait demeure! C’est le […]
Au milieu des chaleurs de Juillet l’alteré, Du nom de Marguerite une feste est chomee, Une feste à bon droit […]
C’estoit alors, quand, les chaleurs passees, Le sale Automne aux cuves va foulant Le raisin gras dessoubz le pied coulant, […]
Ce n’est pas moy que l’on abuse ainsi : Qu’à quelque enfant, ces ruzes on emploie, Qui n’a nul goust, […]
C’est Amour, c’est Amour, c’est luy seul, je le sens : Mais le plus vif amour, la poison la plus […]
Ce dict maint un de moy : » De quoy se plaint il tant, Perdant ses ans meilleurs, en chose […]
Ô vous, mauditz sonnetz, vous qui prinstes l’audace De toucher à Madame! ô malings et pervers, Des Muses le reproche, […]
Ce jourd’huy du Soleil la chaleur alteree A jauny le long poil de la belle Ceres : Ores il se […]
Quand viendra ce jour là, que ton nom au vray passe Par France dans mes vers? combien et quantes fois […]
Ô qui a jamais veu une barquette telle, Que celle où ma maistresse est conduitte sur l’eau? L’eau tremble, et […]
Tu m’as rendu la veuë, Amour, je le confesse. De grace que c’estoit à peine je sçavoy, Et or toute […]
L’un chante les amours de la trop belle Hélène, L’un veut le nom d’Hector par le monde semer, Et l’autre […]
Vous qui aimez encore ne sçavez, Ores, m’oyant parler de mon Leandre, Ou jamais non, vous y debvez aprendre, Si […]
Quand celle j’oy parler qui pare nostre France, Lors son riche propos j’admire en escoutant ; Et puis s’elle se […]
Un Lundy fut le jour de la grande journee Que l’Amour me livra : ce jour il fut vainqueur Ce […]
Ô, entre tes beautez, que ta constance est belle! C’est ce coeur asseuré, ce courage constant, C’est, parmy tes vertus, […]
Si onc j’eus droit, or j’en ay de me plaindre : Car qui voudroit que je fusse content Estant loing […]
« Je sçay ton ferme cueur, je cognois ta constance : Ne sois point las d’aimer, et sois seur que le […]
Quant à chanter ton los par fois je m’adventure, Sans ozer ton grand nom dans mes vers exprimer, Sondant le […]
J’ay un Livre Thuscan, dont la tranche est garnie Richement d’or battu de l’une et l’autre part ; Le dessus […]
Enfant aveugle, nain, qui n’as autre prouësse, Sinon en trahison quelque flesche tirer, Qui n’as autre plaisir sinon de deschirer […]
Ô l’ai je dict? helas! l’ai je songé? Ou si, pour vrai, j’ai dict blaspheme telle? Ça, faulce langue, il […]
J’ay fait preuve des deux, meshuy je le puis dire : Sois je pres, sois je loing, tant mal traicté […]
J’ay veu ses yeulx perçans, j’ay veu sa face claire ; Nul jamais, sans son dam, ne regarde les Dieux […]
Je tremblois devant elle, et attendois, transi, Pour venger mon forfaict quelque juste sentence, A moi mesme consent du poids […]
Je veux qu’on sçache au vray comme elle estoit armee Lors qu’elle print mon coeur au dedans de son fort, […]
Amour, lors que premier ma franchise fut morte, Combien j’avois perdu encor je ne sçavoy, Et ne m’advisoy pas, mal […]
C’est faict, mon coeur, quitons la liberté. Dequoy meshuy serviroit la deffence, Que d’agrandir et la peine et l’offence? Plus […]
Ô coeur léger, ô courage mal seur, Penses tu plus que souffrir je te puisse? Ô bonté creuze, ô couverte […]
Ce sont tes yeux tranchans qui me font le courage. Je veoy saulter dedans la gaïe liberté, Et mon petit […]
Où qu’aille le Soleil, il ne voit terre aucune, Où les maulx que tu fais ne te facent nommer. Mais […]
Ores je te veux faire un solennel serment, Non serment qui m’oblige à t’aimer d’avantage, Car meshuy je ne puis […]
J’estois prest d’encourir pour jamais quelque blasme, De colere eschaufé, mon courage brusloit, Ma fole voix au gré de ma […]
Quand tes yeux conquerans estonné je regarde, J’y veoy dedans à clair tout mon espoir escript ; J’y veoy dedans […]
Toy qui oys mes souspirs, ne me sois rigoureux, Si mes larmes à part, toutes mienes, je verse, Si mon […]
Lors que lasse est de me lasser ma peine, Amour, d’un bien mon mal refreschissant, Flate au coeur mort ma […]
Reproche moy maintenant, je le veux, Si oncq de toy j’ay eu faveur aucune, Traistre, legere, inconstance fortune. Reproche moi […]
Si ma raison en moy s’est peu remettre, Si recouvrer asthure je me puis, Si j’ay du sens, si plus […]
Je voy bien, ma Dourdouigne, encor humble tu vas : De te monstrer Gasconne, en France, tu as honte. Si […]
Je publiëray ce bel esprit qu’elle a, Le plus posé, le plus sain, le plus seur, Le plus divin, le […]
Or, dis je bien, mon esperance est morte. Or est ce faict de mon ayse et mon bien. Mon mal […]
Si contre Amour je n’ay autre deffence, Je m’en plaindray, mes vers le maudiront, Et apres moy les roches rediront […]
Elle est malaade, helas! que faut-il que je face? Quel confort, quel remede? Ô cieux, et vous m’oyez Et tandis […]
Jà reluisoit la benoiste journee Que la nature au monde te devoit, Quand des thresors qu’elle te reservoit Sa grande […]
J’ay tant vescu, chetif, en ma langueur, Qu’or j’ay veu rompre, et suis encor en vie. Mon esperance avant mes […]