Encor que toi, Diane, à Diane tu sois
Encor que toi, Diane, à Diane tu sois Pareille en traits, en grâce, en majesté céleste, En coeur, et haut, […]
Poèmes en français
Encor que toi, Diane, à Diane tu sois Pareille en traits, en grâce, en majesté céleste, En coeur, et haut, […]
Passant dernièrement des Alpes au travers (J’entens ces Alpes haults, dont les roches cornues Paroissent en hauteur outrepasser les nues) […]
Ô traistres vers, trop traistres contre moy, Qui souffle en vous une immortelle vie, Vous m’apastez et croissez mon envie, […]
Je me trouve et me pers, je m’asseure et m’effroye En ma mort je revis je vois sans penser voir, […]
Quand ton nom je veux faire aux effets rencontrer De la soeur de Phébus, qui chaste, et chasseresse Est tant […]
Des astres, des forêts, et d’Achéron l’honneur, Diane au monde haut, moyen et bas préside, Et ses chevaux, ses chiens, […]
Amour vomit sur moy sa fureur et sa rage, Ayant un jour du front son bandeau délié, Voyant que ne […]
En quelle nuit, de ma lance d’ivoire, Au mousse bout d’un corail rougissant, Pourrai-je ouvrir ce boutin languissant, En la […]
Si quelqu’un veut savoir qui me lie et enflamme, Qui esclave a rendu ma franche liberté, Et qui m’a asservi, […]
De quel soleil, Diane, empruntes-tu tes traits, La flamme, la clarté de ta face divine? Le haut Amour, grand feu […]
Dès que ce Dieu soubs qui la lourde masse, De ce grand Tout brouillé s’écartela, Les cieux plus hauts clairement […]
Quel tourment, quelle ardeur, quelle horreur, quel orage Afflige, brûle, étonne et saccage mes sens? Ah! c’est pour ne pouvoir […]
Je meure si jamais j’adore plus tes yeux, Cruelle dédaigneuse, et superbe Maistresse, Si jamais plus, menteur, je fais une […]
Je vivois mais je meurs, et mon coeur gouverneur De ces membres, se loge autre part : je te prie […]
Tu sçais, o vaine Muse, o Muse solitaire Maintenant avec moy, que ton chant qui n’a rien De vulgaire, ne […]
Ô Toy qui as et pour mere et pour pere, De Jupiter le sainct chef, et qui fais Quand il […]
Quelque lieu, quelque amour, quelque loi qui t’absente, Et ta déité tâche ôter de devant moi, Quelque oubli qui, contraint […]
J’aime le verd laurier, dont l’hyver ny la glace N’effacent la verdeur en tout victorieuse, Monstrant l’eternité à jamais bien […]
Par quel sort, par quel art, pourrois-je à ton coeur rendre Au moins s’il peut vers moy s’engourdir de froideur, […]
Combien de fois mes vers ont-ils doré Ces cheveux noirs dignes d’une Meduse? Combien de fois ce teint noir qui […]