Huitain
Dédale criait à son fils,
Afin de lui donner courage
«Vole comme je t’ai appris,
Suis toujours la moyenne plage» ;
Mais l’enfant, proche du naufrage,
Disait: «Je ne suis plus en l’air ;
Ne m’apprends donc plus à voler,
Montre moi plutôt comme on nage.»
(1 votes, average: 5,00 out of 5)Versets similaires:
- Impression de printemps Il est des jours – avez-vous remarqué? – Où l’on se sent plus léger qu’un oiseau, Plus jeune qu’un enfant, […]...
- Dessous ce grand François, dont le bel astre luit Dessous ce grand François, dont le bel astre luit Au plus beau lieu du ciel, la France fut enceinte Des […]...
- Plutôt seront Rhône et Saône disjoints Plutôt seront Rhône et Saône disjoints, Que d’avec toi mon coeur se désassemble : Plutôt seront l’un et l’autre mont […]...
- Plutôt les pâles Soeurs me privent de lumière Plutôt les pâles Soeurs me privent de lumière, Et m’envoyent au creux des enfers pleins d’horreur Éprouver de Pluton l’effroyable […]...
- Quand je veux mesurer votre auguste hautesse Quand je veux mesurer votre auguste hautesse A l’état abaissé de mon coeur langoureux, Je me plains de l’amour, ce […]...
- Industrieux fils de Dédale Industrieux fils de Dédale Qui ressuscitez dans Paris – Pourquoi, j’y entrave que dale – Tant de singes en vain […]...
- El Desdichado Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile […]...
- Le Cerf que le veneur relance au bois sauvage Le Cerf que le veneur relance au bois sauvage Void un fleuve, s’y jette, nage et gaigne le bord. Christ […]...
- L’on verra s’arrêter le mobile du monde L’on verra s’arrêter le mobile du monde, Les étoiles marcher parmi le firmament, Saturne infortuné luire bénignement, Jupiter commander dedans […]...
- Charleroi Dans l’herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Pleure, on veut croire. Quoi donc se sent? L’avoine siffle. Un […]...
- Le lac et le saule La solitude est bien l’hôtesse Qui convient à ce lac profond : Son saule unique et lui se font Le […]...
- A M. Altaroche Je suis un voleur, un filou, Un scélérat, je le confesse, Mais quand j’ai fait quelque bassesse, Hélas, je n’avais […]...
- Sur un groupe de Jupiter et d’Europe Étranger, ce taureau qu’au sein des mers profondes D’un pied léger et sûr tu vois fendre les ondes, Est le […]...
- A son livre Mon livre (et je ne suis sur ton aise envieux), Tu t’en iras sans moi voir la Cour de mon […]...
- Stances de l’impossible L’été sera l’hiver et le printemps l’automne, L’air deviendra pesant, le plomb sera léger : On verra les poissons dedans […]...
- Les clairs de lune – III La mer est grise, calme, immense, L’oeil vainement en fait le tour. Rien ne finit, rien ne commence Ce n’est […]...
- Je penserai plutôt la mer non variable Je penserai plutôt la mer non variable, Le beau printemps sans fleurs, le mois d’août sans moissons, Le froidureux hiver […]...
- L’Hellade Puisque de mes destins l’arrêt est prononcé Et qu’aux profanes cris de la grande adultère, J’aurai d’un sang trop pur […]...
- L’aquarium, toujours frissonnant, est étrange L’aquarium, toujours frissonnant, est étrange Avec son eau qu’on ne sait quoi ride et dérange Et qui se crispe moins […]...
- Des trois sortes d’aimer la première exprimée Des trois sortes d’aimer la première exprimée En ceci c’est l’instinct, qui peut le plus mouvoir L’homme envers l’homme, alors […]...
- Cependant que tu suis le lièvre par la plaine Cependant que tu suis le lièvre par la plaine, Le sanglier par les bois et le milan par l’air, Et […]...
- Que vous m’allez tourmentant Que vous m’allez tourmentant De m’estimer infidèle! Non, vous n’êtes point plus belle Que je suis ferme et constant. Pour […]...
- L’ardent désir, qui d’espérer m’abuse L’ardent désir, qui d’espérer m’abuse, Si bien la voie au penser d’Amour montre, Que bien souvent devant moi je rencontre […]...
- Les oreilles d’Amaranthe Oreilles, la nature en coquillant qui gire Vos petits ronds voutés de long et de travers, Fait en vous un […]...
- Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille Ta douleur, du Périer, sera donc éternelle, Et les tristes discours Que te met en l’esprit l’amitié paternelle L’augmenteront toujours […]...
- Abîme – L’Homme Je suis l’esprit, vivant au sein des choses mortes. Je sais forger les clefs quand on ferme les portes ; […]...
- Les mains d’Amaranthe Belle main divisée en cinq branches d’ivoire, Un dédale d’ébène enveloppe de lis Les chemins tortueux des rameaux et des […]...
- Plus je suis tourmenté Plus je suis tourmenté, plus je me sens heureux Plus je suis assailli, et plus je me renforce, Plus j’ay […]...
- Le Loup et l’Agneau La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l’allons montrer tout à l’heure. Un Agneau se désaltérait […]...
- Sur un chapelet de roses du Bembe Tu m’as fait un chapeau de roses Qui semblent tes deux lèvres closes, Et de lis fraîchement cueillis Qui semblent […]...