Mets-moi dessus la mer d’où le soleil se lève
Mets-moi dessus la mer d’où le soleil se lève, Ou près du bord de l’onde où sa flamme s’éteint ; […]
Poèmes en français
Mets-moi dessus la mer d’où le soleil se lève, Ou près du bord de l’onde où sa flamme s’éteint ; […]
Quand je te vis entre un millier de Dames, L’elite et fleur des nobles, et plus belles, Ta resplendeur telle […]
Depuis qu’Amour ma poitrine recuit, Bouillante au feu de sa plus chaude braise De mille ennuis en immortel malaise, Dont […]
Durant l’esté, par le vergier grillé, Les tendres fleurs sous la nuit blandissante Vont redressant leur tresse fanissante, Qui ja […]
Tu me desplais, quoy que belle tu soys, Tu me desplais, croy moy, je le confesse, Et, bien qu’a moy […]
Un jour, quand de l’yver l’ennuieuse froidure S’atiedist, faisant place au printems gracieux, Lorsque tout rit aux champs, et que […]
Depuis le jour que mon ame fut prise Par tes doux feuz traitrement gratieux, Un seul doux trait jusqu’ici de […]
L’Amour qui me tourmente Je trouve si plaisant Que tant plus il s’augmente Moins j’en veux estre exemt : Bien […]
Vien ça, vien friandelette, Vien qu’en esbas amoureux Ce beau printemps vigoureux, Ma belle Francinelette, Nous passions libres de soin, […]
Bien, je l’ay dit, je le confesse, Que nul ne te pourroit aimer Autant que je t’aime, Maistresse, Sçachant mieux […]
Ô doux plaisir plein de doux pensement, Quand la douceur de la douce meslée, Etreint et joint, l’ame en l’ame […]
Après les vents, après le triste orage, Après l’yver, qui de ravines d’eaux Avoit noyé des boeufs le labourage, Voicy […]
D’un chapeau qui fleuronne La rose on ne couronne, Tes atours en ce point Ne te reparent point : Mais […]
Babillarde, qui toujours viens Le sommeil et songe troubler Qui me fait heureux et content, Babillarde aronde, tais-toi. Babillarde aronde, […]
Quand le pilot voit le nord luire ès cieux, La calme mer ronfler sous la carène, Un doux zéphyr soufrer […]
Sire, en ton courroux ne me viens convaincre du forfait : Non ne me viens châtier en ta bouillante fureur. […]
Ô Toy par qui jour et nuit je soupire, De qui sans gré la superbe valeur Me fait languir dedans […]
Or voy-je bien qu’il faut vivre en servage, A dieu ma liberté : Dans les liens de l’amoureux cordage Je […]
Viens, mort, à mon secours viens ; Ô mort, secours, je t’en prie. – Je t’oy, je viens, que veux-tu? […]
D’Amour d’Amour je fu je fu blessé, Et de mon sang la liqueur goute a goute En chaudes pleurs hors […]
Ô ma belle rebelle, Las, que tu m’es cruelle! Ou quand d’un doux souris, Larron de mes espris, Ou quand […]
La froidure paresseuse De l’yver a fait son tems : Voici la saison joyeuse Du délicieux printems. La terre est […]
Mere d’Amour, Venus la belle, Que n’as tu mis en ta tutelle Du beau may le mois vigoureux? Si l’avril […]
Une amoureuse ardeur, S’elle n’est feinte, Ne chasse point du coeur Soupçon et creinte. Tel est l’état d’Amour » Qui […]
Ha, que tu m’es cruelle, Que tu reconois mal Pour t’estre trop fidelle Tout ce que j’ay de mal! O […]
Durant cette saison belle Du renouveau gracieux, Lorsque tout se renouvelle Plein d’amour delicieux, Ny par la peinte prérie, Ny […]
Haute beauté dans une humble pucelle, Un beau parler plein de grave douceur, Sous blondz cheveux un avantchenu cueur, Un […]
Prete l’oreille à ma complainte, Seigneur Dieu : Veuilles entendre le murmure de ma pensée. Ma clameur ois, comme mon […]
Mais à qui mieux pourroy-je presenter Ces petits chants, qu’à toy, douce Meline, Mon Eraton, qui la fureur divine Souflas […]
(écrit après la Saint-Barthélemy) Pauvres Cors où logeoyent ces esprits turbulans, Naguieres la terreur des Princes de la terre, Mesmes […]
Francine a si bonne grace, Elle a si belle la face, Elle a les sourcis tant beaux, Et dessous, deux […]
Quiconque fit d’Amour la pourtraiture, De cet Enfant le patron ou prit il, Sur qui tant bien il guida son […]
Metz moy au bord d’ou le soleil se léve, Ou pres de l’onde ou sa flamme s’esteint, Metz moy aux […]
Helas, si tu me vois constant en inconstance Et changer de propos et muer de visage, Comme le flot d’amour […]
Levavi oculos meos in montes. Sur le haut des monts, çà et là regardant, J’ai levé mes yeux, si secours […]
Ce n’est point la paquerete, La marguerite, le lis, L’oeillet ny la violete, La fleur où mon coeur j’ay mis. […]
Ces yeux ces yeux, doux larrons de mon ame, M’ont eblouy de leur belle splendeur, Astres fataux qui de malheur […]