Poeme Je vous revois toujours, immobiles cyprès
Je vous revois toujours, immobiles cyprès,
Dans la lumière dure,
Découpés sur l’azur, au bord des flots, auprès
D’une blanche clôture :
Je garde aussi les morts ; elle a votre couleur,
Mon âme, sombre abîme.
Mais je m’élance hors la Parque et le malheur,
Pareil à votre cime.
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