Le vent d’été
À Léon Tillot.
Le vent d’été baise et caresse
La nature tout doucement :
On dirait un souffle d’amant
Qui craint d’éveiller sa maîtresse.
Bohémien de la paresse,
Lazzarone du frôlement,
Le vent d’été baise et caresse
La nature tout doucement.
Oh! quelle extase enchanteresse
De savourer l’isolement,
Au fond d’un pré vert et dormant
Qu’avec une si molle ivresse
Le vent d’été baise et caresse!
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Vent des Royaumes Lève, voix antique, et profond Vent des Royaumes. Relent du passé ; odeur des moments défunts. Long écho sans mur […]...
- Le vent Sur la bruyère longue infiniment, Voici le vent cornant Novembre ; Sur la bruyère, infiniment, Voici le vent Qui se […]...
- A la gloire du vent – Toi qui t’en vas là-bas, Par toutes les routes de la terre, Homme tenace et solitaire, Vers où vas-tu, […]...
- Très doucement, plus doucement encore Très doucement, plus doucement encore, Berce ma tête entre tes bras, Mon front fiévreux et mes yeux las ; Très […]...
- Le vent est doux comme une main de femme Le vent est doux comme une main de femme, Le vent du soir qui coule dans mes doigts ; L’oiseau […]...
- La voix du vent Les nuits d’hiver quand le vent pleure, Se plaint, hurle, siffle et vagit, On ne sait quel drame surgit Dans […]...
- Le vent froid de la nuit Le vent froid de la nuit souffle à travers les branches Et casse par moments les rameaux desséchés ; La […]...
- Ô Vent plaisant, qui d’haleine odorante Ô Vent plaisant, qui d’haleine odorante Embaumez l’air du baume de ces fleurs! Ô Pré joyeux, où versèrent leurs pleurs […]...
- Après une journée de vent Après une journée de vent, Dans une paix infinie, Le soir se réconcilie Comme un docile amant. Tout devient calme, […]...
- Ballade à propos de deux ormeaux qu’il avait À Léon Vanier. Mon jardin fut doux et léger, Tant qu’il fut mon humble richesse : Mi-potager et mi-verger, Avec […]...
- Ma maison est assise au vent Ma maison est assise au vent Dans une plaine sombre et nue Comme un tombeau pour un vivant Où s’agite […]...
- Paroisse du vent Paroisse du vent Et rue de la mer, Dans le matin clair D’embruns délavée, Dévote, marchande, Trafiquante et gaie Blanche […]...
- La grande voix du vent La grande voix du vent Toute une voix confuse au loin Puis qui grandit en s’approchant, Devient Cette voix-ci, cette […]...
- Quand je viendrai m’asseoir dans le vent Quand je viendrai m’asseoir dans le vent, dans la nuit, Au bout du rocher solitaire, Que je n’entendrai plus, en […]...
- Mais lors dans le vent Mais lors dans le vent Rue qui fait commerce, Tonneaux mis en perce, Et coffres s’ouvrant, Laines d’Astrakan Ou tapis […]...
- Ce n’est pas le vent seul Ce n’est pas le vent seul, quand montent les marées, Qui se lamente ainsi dans les goémons verts, C’est l’éternel […]...
- Je voudrais bien être vent quelquefois Je voudrais bien être vent quelquefois Pour me jouer aux cheveux d’Uranie, Puis être poudre aussitôt je voudrais, Quand elle […]...
- Qu’en dites-vous, mon Coeur? Je vous prie de le dire Qu’en dites-vous, mon Coeur? Je vous prie de le dire. Quoi? vous rêvez, ce semble, ô quelle étrange humeur! Mais […]...
- Les saints, les morts, les arbres et le vent Les grand’routes tracent des croix A l’infini, à travers bois ; Les grand’routes tracent des croix lointaines A l’infini, à […]...
- Ballade de la vraie sagesse Mon bon ami, poëte aux longs cheveux, Joueur de flûte à l’humeur vagabonde, Pour l’an qui vient je t’adresse mes […]...
- Au coeur solitaire du bonheur Au coeur solitaire du bonheur, Devenu mon coeur même, Quelle paix divine en ce jour, Et quelle plénitude suprême! Ô […]...
- L’Ane et le petit Chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Ne saurait […]...
- A une dame créole Au pays parfumé que le soleil caresse, J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés Et de palmiers d’où pleut […]...
- Quelle grandeur rend l’homme vénérable Quelle grandeur rend l’homme vénérable? Quelle grosseur? quel poil? quelle couleur? Qui est des yeux le plus emmielleur? Qui fait […]...
- Ah! ne me baisez plus, ah! mon coeur, je me meurs Ah! ne me baisez plus, ah! mon coeur, je me meurs, Doucement je languis, doucement je me pâme, Dessus ta […]...
- Ma mère Quelquefois sur ma tête elle met ses mains pures, Blanches, ainsi que des frissons blancs de guipures. Elle me baise […]...
- Cachée en ce beau lit de branches Cachée en ce beau lit de branches et de feuilles, Sur cet autel de mousse où j’ai versé des roses, […]...
- C’est la bonne heure où la lampe s’allume C’est la bonne heure où la lampe s’allume : Tout est si calme et consolant, ce soir, Et le silence […]...
- Sur l’affection de la vie Mon Dieu, que la lumière est belle, Mais on n’en voit qu’une étincelle ; On n’est pas sorti du berceau […]...
- Pour fêter le retour normal de l’âpre hiver Pour fêter le retour normal de l’âpre hiver, J’ai gravi, dès le jour, ma montagne rouillée. Le vent du nord-ouest […]...