D’un present de Rozes
Ces rozes cy par grande nouveauté
Je vous envoye et en ay bien raison,
Puis que c’est fleur qui sans comparaison
Sur toutes fleurs tient la principaulté.
Sur les beaultez telle est vostre beaulté,
Et comme en France à la froide saison
La roze est rare et n’en est pas foison,
Rare est aussi ma grande loiaulté.
Si donc vous doibt la roze appartenir,
Aussi le don et la signiffiance
Mieulx que de moy ne vous pouvoit venir,
Car comme au froid elle a faict resistance,
J’ay contre envye aussy sceu maintenir
Mon bon vouloir, ma foy et ma constance.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Sonnet mis dans le Petrarque de feu Monseigneur Le Duc d’Orleans Rien ne se faict des grans en ces bas lieux Que du hault Ciel le cours n’ayt […]...
- Nuages qu’un beau jour à présent environne Nuages qu’un beau jour à présent environne, Au-dessus de ces champs de jeune blé couverts, Vous qui m’apparaissez sur l’azur […]...
- Chanson sur le temps présent Le temps n’est plus tel comme il soulait être Loyale amour ne règne qu’en écus, Foi est malade, on sert […]...
- C’était alors que le présent des dieux C’était alors que le présent des dieux Plus doucement s’écoule aux yeux de l’homme, Faisant noyer dedans l’oubli du somme […]...
- Riche d’espoir et povre d’autre bien Riche d’espoir et povre d’autre bien, Comblé de dueil et vuidé de liesse, Je vous supply, ma loyalle maistresse, Ne […]...
- Les indolents » Bah! malgré les destins jaloux, Mourons ensemble, voulez-vous? – La proposition est rare. – Le rare est le bon. […]...
- Ce sonet fut faict au nom de Madamoiselle de Traves Helene de Clarmont qui depuis a esté Madame de Grammont, Pour responce à un aultre sonet d’un Italien qui avoit […]...
- Si l’on chante un dieu Si l’on chante un dieu, Ce dieu vous rend son silence. Nul de nous ne s’avance Que vers un dieu […]...
- Presage de J. Dorat, poëte du Roy Presenté à Sa Majesté pour estrenne, À Saint Maur, le jour des Roys 1569. CHARLES ce fut, le premier de […]...
- Sonnet de Monseigneur le Daulphin Vous que second la noble France honore, Pouvez cueillir par ces prez florissans Oeilletz pour vous seul s’espanouyssans, Escloz ensemble […]...
- Traitres yeux mis au guet de ma haute eschauguette Traitres yeux mis au guet de ma haute eschauguette Contre les ennemis du coeur vostre Seigneur, Que donnés vous passage […]...
- Sonnet en la naissance de Monseigneur le Duc de Bretaigne Qui fut apres l’eclipse du soleil qui fut en Jenvyer Un grand devin tost apres la naissance Du nouveau duc […]...
- En verrai ge jamais la fin En verrai ge jamais la fin, De voz oeuvres, Merancolie? Quand au soir de vous me deslie Vous me ratachez […]...
- Sur la louange de la Paix – Sonnet 7 Pour bien contrepoiser d’une juste balance Et la guerre et la Paix, et clerement sçavoir Pour laquelle des deux en […]...
- Combien de ports pourtant Combien de ports pourtant, et dans ces ports Combien de portes, t’accueillant peut-être. Combien de fenêtres D’où l’on voit ta […]...
- A madame la princesse douairière, Charlotte de la Trémouille Quoi donc, grande princesse, en la terre adorée, Et que même le Ciel est contraint d’admirer, Vous avez résolu de […]...
- Au Duc d’Anjou Precieux et Royal Bijou, Second joyau de la Couronne, Present du Ciel, beau Duc d’Anjou, Me prendrez-vous, si je me […]...
- A une Dame Au temps heureux que ma jeune ignorance Receut l’enfant qui des dieux est le maistre, Vous, congnoissant qu’il ne faisoit […]...
- A Monsieur Morin Sur un présent de fleurs. MORIN, tu m’as emply ma chambre D’une odeur douce comme l’ambre ; Et je puis […]...
- Caliste, en cet exil Caliste, en cet exil j’ai l’âme si gênée Qu’au tourment que je souffre il n’est rien de pareil : Et […]...
- Sur la louange de la Paix – Sonnet 3 Ce que force ne peult par main forte parfaire, Prudence le parfaict par un sage conseil : Qui comme tout […]...
- Parole de Socrate Socrate un jour faisant bâtir, Chacun censurait son ouvrage : L’un trouvait les dedans, pour ne lui point mentir, Indignes […]...
- Milly ou la terre natale (I) Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie? Dans son brillant exil mon coeur en a frémi ; Il résonne […]...
- A une camarade Que me veux-tu donc, femme trois fois fille?… Oi qui te croyais un si bon enfant! – De l’amour?… – […]...
- Douleur, je vous déteste L’Honneur de souffrir ANNA DE NOAILLES. Douleur, je vous déteste! Ah! que je vous déteste! Souffrance, je vous hais, je […]...
- Heureux, de qui la mort de sa gloire est suivie Heureux, de qui la mort de sa gloire est suivie, Et plus heureux celui dont l’immortalité Ne prend commencement de […]...
- D’ung tel ennuy que je souffre et endure D’ung tel ennuy que je souffre et endure, Femme, fleur, fruyt, ne plaisante verdure, Ne me sçauraient nullement resjouyr ; […]...
- N’étant de mes ennuis la fortune assouvie N’étant de mes ennuis la fortune assouvie, Afin que je devinsse à moi-même odieux, M’ôta de mes amis celui que […]...
- Ouragan nocturne Le vent criait, le vent roulait ses hurlements, L’Océan bondissait le long de la falaise, Et mon âme, devant ces […]...
- A Madame D. G. de G Jadis je vous disais : — Vivez, régnez, Madame! Le salon vous attend! le succès vous réclame! Le bal éblouissant […]...