L’âpre fureur de mon mal véhément
L’âpre fureur de mon mal véhément
Si hors de moi m’étrange et me retire
Que je ne sais si c’est moi qui soupire,
Ni sous quel ciel m’a jeté mon tourment.
Suis-je mort? Non, j’ai trop de sentiment,
Je suis trop vif et passible au martyre.
Suis-je vivant? Las! je ne le puis dire,
Loin de vos yeux par qui j’ai mouvement!
Serait-ce un feu qui me brûle ainsi l’âme?
Ce n’est point feu : j’eusse éteint toute flamme
Par le torrent que mon deuil rend si fort.
Comment, Belleau, faut-il que je l’appelle?
Ce n’est point feu que ma peine cruelle,
Ce n’est point vie, et si ce n’est point mort.





Versets similaires:
- Si, transporté d ‘une d’une sainte fureur Si, transporté d ‘une d’une sainte fureur, Enflé d’espoir dessus mon luth j’accorde, Tout ce que peut une amoureuse corde […]...
- Maintenant je pardonne à la douce fureur Maintenant je pardonne à la douce fureur Qui m’a fait consumer le meilleur de mon âge, Sans tirer autre fruit […]...
- De fureur, de souci, mon âme tourmentée De fureur, de souci, mon âme tourmentée Sous votre cruauté, désire contre un fer, Caché dedans mon coeur, trébucher en […]...
- Ô Dieu, si mes péchés irritent ta fureur Ô Dieu, si mes péchés irritent ta fureur, Contrit, morne et dolent, j’espère en ta clémence. Si mon deuil ne […]...
- Si l’aveugle fureur, qui cause les batailles Si l’aveugle fureur, qui cause les batailles, Des pareils animaux n’a les coeurs allumés, Soit ceux qui vont courant ou […]...
- Ni la fureur de la flamme enragée Ni la fureur de la flamme enragée, Ni le tranchant du fer victorieux, Ni le dégât du soldat furieux, Qui […]...
- Tu ne crains la fureur de ma plume animée Tu ne crains la fureur de ma plume animée, Pensant que je n’ai rien à dire contre toi, Sinon ce […]...
- Amour vomit sur moy sa fureur et sa rage Amour vomit sur moy sa fureur et sa rage, Ayant un jour du front son bandeau délié, Voyant que ne […]...
- Epigramme Je mourrai de trop de désir, Si je la trouve inexorable ; Je mourrai de trop de plaisir, Si je […]...
- Mes yeux Mes yeux, vous m’êtes superflus ; Cette beauté qui m’est ravie, Fut seule ma vue et ma vie, Je ne […]...
- Chaste soeur d’Apollon dont je suis éclairé Chaste soeur d’Apollon dont je suis éclairé Le jour comme la nuit, déité redoutable Que la force d’Amour a connue […]...
- Je suis venu, calme orphelin Gaspard Hauser chante : Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquilles, Vers les hommes des grandes […]...
- Tour d’ivoire (V) Mais geai qui paon se rêve aux plumes, Haut, ces tours sont-ce mes juchoirs? D’îles de Pâques aux fleurs […]...
- Plus je suis tourmenté Plus je suis tourmenté, plus je me sens heureux Plus je suis assailli, et plus je me renforce, Plus j’ay […]...
- Plaisir n’ai plus, mais vis en déconfort Plaisir n’ai plus, mais vis en déconfort. Fortune m’a remis en grand douleur. L’heur que j’avais est tourné en malheur, […]...
- Ballade du dernier amour Mes souvenirs sont si nombreux Que ma raison n’y peut suffire. Pourtant je ne vis que par eux, Eux seuls […]...
- Viens, mort, à mon secours viens Viens, mort, à mon secours viens ; Ô mort, secours, je t’en prie. – Je t’oy, je viens, que veux-tu? […]...
- Non, non, je m’en dédis Non, non, je m’en dédis, je suis tien, ma maîtresse, Je suis tien, je le suis et le serai toujours. […]...
- Que servirait nier chose si reconnue Que servirait nier chose si reconnue? Je l’avoue, il est vrai, mon amour diminue, Non pour objet nouveau qui me […]...
- Spleen Les roses étaient toutes rouges Et les lierres étaient tout noirs. Chère, pour peu que tu ne bouges, Renaissent tous […]...
- Quand je pouvais me plaindre en l’amoureux tourment Quand je pouvais me plaindre en l’amoureux tourment, Donnant air à la flamme en ma poitrine enclose, Je vivais trop […]...
- Malgré moi vis, et en vivant je meurs Malgré moi vis, et en vivant je meurs ; De jour en jour s’augmentent mes douleurs, Tant qu’en mourant trop […]...
- Trop tard Il a parlé. Prévoyante ou légère, Sa voix cruelle et qui m’était si chère A dit ces mots qui m’atteignaient […]...
- Le déconforté Si de la mort telle était la puissance Que du regret qui m’est venu saisi r; Ou qu’elle fût sous […]...
- Ode à la fièvre Ah fievreuse maladie, Coment es-tu si hardie D’assaillir mon pauvre cors Qu’amour dedans et dehors De nuit et de jour […]...
- Ô mon coeur plein d’ennuis, que trop prompt j’arraché Ô mon coeur plein d’ennuis, que trop prompt j’arraché Pour immoler à une, hélas! qui n’en fait conté! Ô mes […]...
- Veux-tu savoir, Mondain, quel est mon être au monde Veux-tu savoir, Mondain, quel est mon être au monde? Je ne suis rien qu’un mort qui, vif entre les morts, […]...
- C’est le paysage longtemps C’est le paysage longtemps, c’est une cloche, C’est du soir la délivrance si pure -; Mais tout cela en nous […]...
- C’était au jour piteux que la troupe sacrée C’était au jour piteux que la troupe sacrée Des morts en Jésus-Christ avait trêve et repos, Gisant sous la froideur […]...
- Puisque je reconnais que le ciel détermine Puisque je reconnais que le ciel détermine Que je languisse encor en la captivité, Je me tiens bienheureux qu’une telle […]...