C’est presque l’invisible qui luit
C’est presque l’invisible qui luit
Au-dessus de la pente ailée ;
Il reste un peu d’une claire nuit
À ce jour en argent mêlée.
Vois, la lumière ne pèse point
Sur ces obéissants contours
Et, là-bas, ces hameaux, d’être loin,
Quelqu’un les console toujours.
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