Poeme Paume
Paume, doux lit froissé
Où des étoiles dormantes
Avaient laissé des plis
En se levant vers le ciel.
Est-ce que ce lit était tel
Qu’elles se trouvent reposées,
Claires et incandescentes,
Parmi les astres amis
En leur élan éternel?
Ô les deux lits de mes mains,
Abandonnés et froids,
Légers d’un absent poids
De ces astres d’airain.
Versets similaires:
- Comment encore reconnaître Comment encore reconnaître Ce que fut la douce vie? En contemplant peut-être Dans ma paume l’imagerie De ces lignes et […]...
- Les mains de Jeanne-Marie Jeanne-Marie a des mains fortes, Mains sombres que l’été tanna, Mains pâles comme des mains mortes. – Sont-ce des mains […]...
- Le printemps jeune et bénévole Le printemps jeune et bénévole Qui vêt le jardin de beauté Elucide nos voix et nos paroles Et les trempe […]...
- Les mains Aimez vos mains afin qu’un jour vos mains soient belles, Il n’est pas de parfum trop précieux pour elles, Soignez-les. […]...
- Grande bête dorée, Amour couleur de femme Grande bête dorée, Amour couleur de femme Les bras ouverts, debout au milieu du chemin Que faites-vous de moi dans […]...
- Tristesse blanche Et nos coeurs sont profonds et vides comme un gouffre, Ma chère, allons-nous-en, tu souffres et je souffre. Fuyons vers […]...
- Albert Cuyp I Cuyp, soleil déclinant dissous, dans l’air limpide Qu’un vol de ramiers gris trouble comme de l’eau, Moiteur d’or, nimbe au […]...
- Elle avait pris ce pli Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin De venir dans ma chambre un peu chaque matin; Je l’attendais […]...
- Je noie en tes deux yeux mon âme tout entière Je noie en tes deux yeux mon âme tout entière Et l’élan fou de cette âme éperdue, Pour que, plongée […]...
- Première solitude On voit dans les sombres écoles Des petits qui pleurent toujours ; Les autres font leurs cabrioles, Eux, ils restent […]...
- Les chères mains qui furent miennes Les chères mains qui furent miennes, Toutes petites, toutes belles, Après ces méprises mortelles Et toutes ces choses païennes, Après […]...
- La mort des amants Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d’étranges fleurs sur des étagères, Ecloses […]...
- La vie des morts Au poète Armand Silvestre. Lorsque la sombre croix sur nous sera plantée, La terre nous ayant tous deux ensevelis, Ton […]...
- Je pressais ton bras qui tremble Je pressais ton bras qui tremble ; Nous marchions tous deux ensemble, Tous deux heureux et vainqueurs. La nuit était […]...
- Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte, Si profonde qu’elle en est sainte Et qu’à travers le […]...
- Jardin sentimental Là, nous nous attardions aux nocturnes tombées, Cependant qu’alentour un vol de scarabées Nous éblouissait d’or sous les lueurs plombées, […]...
- Le lac Remémore, mon coeur, devant l’onde qui fuit De ce lac solennel, sous l’or de la vesprée, Ce couple malheureux dont […]...
- Mandoline Les donneurs de sérénades Et les belles écouteuses Echangent des propos fades Sous les ramures chanteuses. C’est Tircis et c’est […]...
- Ses mains qu’elle tend Ses mains qu’elle tend comme pour des théurgies, Ses deux mains pâles, ses mains aux bagues barbares ; Et toi […]...
- Résolution Il le faut ainsi ô Sans-être, que tu sois. Ne détrompe pas. Ne te résous pas en boue. Ne disparais […]...
- Je sçay ton ferme cueur, je cognois ta constance « Je sçay ton ferme cueur, je cognois ta constance : Ne sois point las d’aimer, et sois seur que […]...
- Au passant d’un soir Dites, quel est le pas Des mille pas qui vont et passent Sur les grand’routes de l’espace, Dites, quel est […]...
- Les jardins Le paysage il a changé – et des gradins, Mystiquement fermés de haies, Inaugurent parmi des plants d’ormaies. Une vert […]...
- La Dame du Printemps Ses longs cheveux d’aurore ogivant son front lisse, La Dame du Printemps, en un songe éternel, Au bord du lac […]...
- Cela ne te donne-t-il pas le vertige Cela ne te donne-t-il pas le vertige De tourner autour de toi sur ta tige Pour te terminer, rose ronde? […]...
- Nuits de juin L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant ; Les yeux […]...
- Vénus Vénus, La joie est morte au jardin de ton corps Et les grands lys des bras et les glaïeuls des […]...
- Asseyons-nous tous deux près du chemin Asseyons-nous tous deux près du chemin, Sur le vieux banc rongé de moisissures, Et que je laisse, entre tes deux […]...
- L’or Je suis l’or, simulacre étrange de la vie, Mode ultime de l’énergie Que l’homme, prolongeant l’élan primordial, Conçut pour insuffler […]...
- Cuisson du pain Les servantes faisaient le pain pour les dimanches, Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain, Le front courbé, le […]...