Tu me proposes, fenêtre étrange
Tu me proposes, fenêtre étrange, d’attendre ;
Déjà presque bouge ton rideau beige.
Devrais-je, ô fenêtre, à ton invite me rendre?
Ou me défendre, fenêtre? Qui attendrais-je?
Ne suis-je intact, avec cette vie qui écoute,
Avec ce coeur tout plein que la perte complète?
Avec cette route qui passe devant, et le doute
Que tu puisses donner ce trop dont le rêve m’arrête?
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