Le coucher du soleil
Si j’ose comparer le déclin de ma vie A ton coucher sublime, ô Soleil! je t’envie. Ta gloire peut sombrer, […]
Poèmes en français
Si j’ose comparer le déclin de ma vie A ton coucher sublime, ô Soleil! je t’envie. Ta gloire peut sombrer, […]
J’ai salué le jour dès avant mon réveil ; Il colorait déjà ma pesante paupière, Et je dormais encor, mais […]
Ah! chante encore, chante, chante! Mon âme a soif des bleus éthers. Que cette caresse arrachante En rompe les terrestres […]
Dans cette mascarade immense des vivants Nul ne parle à son gré ni ne marche à sa guise ; Faite […]
Seras-tu de l’amour l’éternelle pâture? A quoi te sert la volonté, Si ce n’est point, ô coeur, pour vaincre ta […]
Splendeur excessive, implacable, Ô beauté, que tu me fais mal! Ton essence incommunicable, Au lieu de m’assouvir, m’accable : On […]
Les caresses ne sont que d’inquiets transports, Infructueux essais du pauvre amour qui tente L’impossible union des âmes par les […]
Nos yeux se sont croisés et nous nous sommes plu. Née au siècle où je vis et passant où je […]
Nul troupeau n’erre ni ne broute ; Le berger s’allonge à l’écart ; La poussière dort sur la route, Le […]
Viennent les ans! J’aspire à cet âge sauveur Où mon sang coulera plus sage dans mes veines, Où, les plaisirs […]
Un oiseau solitaire aux bizarres couleurs Est venu se poser sur une enfant ; mais elle, Arrachant son plumage où […]
Ô maître des charmeurs de l’oreille, ô Ronsard, J’admire tes vieux vers, et comment ton génie Aux lois d’un juste […]
Comme un verre intact, avant l’heure Où le remplira l’échanson, Au plus léger coup qui l’effleure Vibre d’un sonore frisson, […]
Les grands appartements qu’elle habite l’hiver Sont tièdes. Aux plafonds, légers comme l’éther, Planent d’amoureuses peintures. Nul bruit ; partout […]
Va, ne nous plaignons pas de nos heures d’angoisse. Un trop facile amour n’est pas sans repentir ; Le bonheur […]
Nature, accomplis-tu tes oeuvres au hasard, Sans raisonnable loi ni prévoyant génie? Ou bien m’as-tu donné par cruelle ironie Des […]
Je rêve, et la pâle rosée Dans les plaines perle sans bruit, Sur le duvet des fleurs posée Par la […]
Toi qui m’entends sans peur te parler de la mort, Parce que ton espoir te promet qu’elle endort Et que […]
Elle est si douce, la pensée, Qu’il faut, pour en sentir l’attrait, D’une vision commencée S’éveiller tout à coup distrait. […]
À Albert Mérat J’ai peur d’avril, peur de l’émoi Qu’éveille sa douceur touchante ; Vous qu’elle a troublés comme moi, […]