Parmi ces monts où séjourne l’ombrage

Parmi ces monts où séjourne l’ombrage,
L’asil’ n’est point d’antre ni de rocher,
Où jour et nuit ne me vaise chercher
La mort pour fin de l’amour qui m’outrage.

Il n’est aussi ni ruisseau ni bocage.
Arbres ni fleurs que je puisse approcher,
Qui de mon mal ne se laisse toucher,
Oyant ma plainte et mon triste langage.

Ces champs divers vont recevant mes pleurs,
La voix d’Écho soupire mes douleurs,
Contre mon sort ce ruisselet murmure.

Rochers et bois, herbes, fleurs et ruisseaux,
Vous connaîtriez le nombre de mes maux,
Si vous voyez celle pour qui j’endure!

(1 votes, average: 5,00 out of 5)

Versets similaires:

Parmi les marronniers Parmi les marronniers, parmi les Lilas blancs, les lilas violets, La villa de houblon s’enguirlande, De houblon et de lierre […]...

Ciel, air et vents, plains et monts découverts Ciel, air et vents, plains et monts découverts, Tertres vineux et forêts verdoyantes, Rivages torts et sources ondoyantes, Taillis rasés […]...

Parmi des chênes, accoudée Parmi des chênes, accoudée Sur la colline au vert gazon, Se dresse la blanche maison, De chèvrefeuille enguirlandée. A la […]...

Un grand voile obscurci parmi l’air s’étendait Un grand voile obscurci parmi l’air s’étendait, Qui rouant dans son sein une humeur détenue, Semait deçà delà une grêle […]...

Voyant ces monts de veue ainsi loingtaine Voyant ces monts de veue ainsi lointaine Je les compare à mon long desplaisir. Haut est leur chef, et hault […]...

Deux monts plus vastes que l’Hécla Deux monts plus vastes que l’Hécla Surplombent la pâle contrée Où mon désespoir s’éveilla. Solitude qu’un rêve crée! Jamais l’aube […]...

De la cime des monts les fiers torrents se roulent De la cime des monts les fiers torrents se roulent Quand les neiges font place aux trésors du printemps, Des […]...

Ô monts justement fiers Ô monts justement fiers de vos pentes arides, Ô bords où j’égarais mes pas, Ô vagues de la mer, berceau […]...

Les monts Épiques survivants des vieux âges que hante Une mystérieuse et lointaine épouvante, Les Monts dressent au ciel leur tumulte géant. […]...

Les cygnes blancs Les cygnes blancs, dans les canaux des villes mortes, Parmi l’eau pâle où les vieux murs sont décalqués Avec des […]...

Ô toi qui fais séjour, orgueilleuse Sirène Ô toi qui fais séjour, orgueilleuse Sirène, Sur l’océan des pleurs des plus fermes amants, Qui fais briser ma nef […]...

Posthuma Je ne commettrai pas le crime poétique De m’endormir parmi les parfums et les fleurs ; Les fleurs dont j’ai […]...

Les fleurs d’Ophélie Fleurs sur fleurs! fleurs d’été, fleurs de printemps, fleurs blêmes De novembre épanchant la rancoeur des adieux Et, dans les […]...

Beaux et grands bâtiments Beaux et grands bâtiments d’éternelle structure, Superbes de matière, et d’ouvrages divers, Où le plus digne roi qui soit en […]...

Voix de l’Orgueil : un cri puissant comme d’un cor Voix de l’Orgueil : un cri puissant comme d’un cor, Des étoiles de sang sur des cuirasses d’or. On trébuche […]...

Nuit de printemps Le ciel est pur, la lune est sans nuage : Déjà la nuit au calice des fleurs Verse la perle […]...

Je vogue sur la mer, où mon âme craintive Je vogue sur la mer, où mon âme craintive, Aux jours les plus sereins, voit les vents se lever. Pour […]...

Vere novo Comme le matin rit sur les roses en pleurs! Oh! les charmants petits amoureux qu’ont les fleurs! Ce n’est dans […]...

Vous me dites toujours où tendent mes desseins Vous me dites toujours où tendent mes desseins, Et pourquoi je vous aime et vous rends du service : Vous […]...

Mes pleurs qui sur mon teint distillez si souvent Mes pleurs qui sur mon teint distillez si souvent, Pensant caver le coeur de ma fière inhumaine, Il vous faut […]...

Je me vais comparant à la mer vagabonde Je me vais comparant à la mer vagabonde Où vont toutes les eaux de ce grand univers, Parce que mes […]...

Quand le flambeau du monde Quand le flambeau du monde Quitte l’autre séjour, Et sort du sein de l’onde Pour rallumer le jour, Pressé de […]...

Chanson : Mes yeux, vous avez veu Cloris Mes yeux, vous avez veu Cloris ; Mon coeur, vous songez à ses charmes, Vous l’entendez chanter : helas! vous […]...

Londres Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme, Où des plaques de fer claquent sous des hangars, Où […]...

Espritz qui voletez sur le bruict que bourdonne Espritz qui voletez sur le bruict que bourdonne Le fleuve recourbé qui de son viste cours Leche presque le tour […]...

La Mort et la Vie Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs? Et […]...

Les Carmélites Parmi le deuil du cloître elles vont solennelles, Et leurs pas font courir un frisson sur les dalles, Cependant que […]...

Souvent, le front posé sur tes genoux Souvent, le front posé sur tes genoux, je pleure, Plus faible que ton coeur amoureux, faible femme, Et ma main […]...

Quand viendra l’heureux temps que je sacrifiré Quand viendra l’heureux temps que je sacrifiré Mon corps sur votre autel que saint Désir dédie, Que j’épandrai mon sang […]...

Les trois hymnes primitifs LES LACS Les lacs, dans leurs paumes rondes noient le visage du Ciel : J’ai tourné la sphère pour observer […]...