Une dentelle s’abolit
Une dentelle s’abolit
Dans le doute du Jeu suprême
A n’entrouvrir comme un blasphème
Qu’absence éternelle de lit.
Cet unanime blanc conflit
D’une guirlande avec la même,
Enfui contre la vitre blême
Flotte plus qu’il n’ensevelit.
Mais chez qui du rêve se dore
Tristement dort une mandore
Au creux néant musicien
Telle que vers quelque fenêtre
Selon nul ventre que le sien,
Filial on aurait pu naître.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)Versets similaires:
- Contrée ancienne, aux tours qui insistent Contrée ancienne, aux tours qui insistent Tant que les carillons se souviennent -, Aux regards qui, sans être tristes, Tristement […]...
- Renouveau Le printemps maladif a chassé tristement L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide, Et, dans mon être à qui le […]...
- Midi Au zénith aveuglant brûle un globe de flamme, Le ciel entier frémit criblé de flèches d’or. Immobile et ridée à […]...
- Langueur nocturne Ma pensée est sereine et rêve parfumée, Comme la chambre heureuse où dort ma bien-aimée : Large fleur au coeur […]...
- Vers à une femme Tu n’as jamais été, dans tes jours les plus rares, Qu’un banal instrument sous mon archet vainqueur, Et, comme un […]...
- Ce fut par un soir de l’automne Ce fut par un soir de l’automne A sa dernière fleur Que l’on nous prit pour Mgr L’Evêque de Bayonne, […]...
- Mon corps Corps violent, redoutable, honteux, Corps de poète habitué aux larmes, Qui te secoue ainsi, qui te désarme? (Bruxelles dort orné […]...
- Nox Sur la pente des monts les brises apaisées Inclinent au sommeil les arbres onduleux ; L’oiseau silencieux s’endort dans les […]...
- La méridienne du lion Le lion dort, seul sous sa voûte. Il dort de ce puissant sommeil De la sieste, auquel s’ajoute, Comme un […]...
- En envoyant un pot de fleurs Minuit au vieux beffroi : l’ombre dort, et la lune Se joue en l’aile noire et morne dont la nuit, […]...
- Le soleil du matin doucement chauffe et dore Le soleil du matin doucement chauffe et dore Les seigles et les blés tout humides encore, Et l’azur a gardé […]...
- Février Aux pans du ciel l’hiver drape un nouveau décor ; Au firmament l’azur de tons roses s’allume ; Sur nos […]...
- Le lac de Beauport O frais miroir! Sa nappe humide se découpe Dans les sables un lit paisible au creux d’un val ; Des […]...
- Ah! combien d’heures blondes Ah! combien d’heures blondes Contient la grappe d’or De ce matin du monde Où ma lumière dort. Elles sont éternelles. […]...
- Le canard blanc Derrière chez nous, y a un étang N’est pas si creux comme il est grand Trois beaux canards y vont […]...
- Le dormeur du val C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, […]...
- L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable. Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou? Vois, […]...
- Le sonneur Cependant que la cloche éveille sa voix claire A l’air pur et limpide et profond du matin Et passe sur […]...
- Quand par le dur hiver Sonnet Quand par le dur hiver tristement ramenée La neige aux longs flocons tombe, et blanchit le toit, Laissez geindre […]...
- A une chatte Chatte blanche, chatte sans tache, Je te demande, dans ces vers, Quel secret dort dans tes yeux verts, Quel sarcasme […]...
- Déclin Comme il était bien, Lui, ce Jeune plein de sève! Apre à la vie O Gué!… et si doux en […]...
- Or qu’il soit de vivre Or qu’il soit de vivre Comme il plaît à Dieu, Mais toi qui te livres Au tabac et veux Fumer […]...
- Elle dort dans l’ombre des branches Elle dort dans l’ombre des branches, Parmi les fleurs du bel été. Une fleur au soleil se penche… N’est-ce pas […]...
- Les cygnes Sous des massifs touffus, au fond désert du parc, La colonnade antique arrondissant son arc, Dans une eau sombre encore […]...
- Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers […]...
- Rythmes du soir Voici que le dahlia, la tulipe et les roses Parmi les lourds bassins, les bronzes et les marbres Des grands […]...
- Pan Pan d’Arcadie, aux pieds de chèvre, au front armé De deux cornes, bruyant, et des pasteurs aimé, Emplit les verts […]...
- Vers le soleil s’en vont ensemble Vers le soleil s’en vont ensemble Mes pensées, divines soeurs. Elles chantent ; l’air pâle en tremble Comme s’il y […]...
- Jeanne dort Jeanne dort ; elle laisse, ô pauvre ange banni, Sa douce petite âme aller dans l’infini ; Ainsi le passereau […]...
- A Mme N. Ménessier Madame, il est heureux, celui dont la pensée (Qu’elle fût de plaisir, de douleur ou d’amour) A pu servir de […]...