Tous les hommes sont l’Homme
Tous les hommes sont l’Homme ; et pas plus que les cieux
Le droit n’a de rivages ;
Ma sombre liberté sent le poids monstrueux
De tous les esclavages.
Avec tout prisonnier je me sens enfermé ;
Ses chaînes sont les nôtres ;
Guerre aux rois! Délivrance! Un seul peuple opprimé
Opprime tous les autres.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Versets similaires:
- Laissez. – Tous ces enfants sont bien là Laissez. – Tous ces enfants sont bien là. – Qui vous dit Que la bulle d’azur que mon souffle agrandit […]...
- Ainsi que tous les corps que la nature anime Ainsi que tous les corps que la nature anime, Et forme inanimez en ce clos rondissant Ont leur cause, leur […]...
- Qui sont, qui sont ceux-là, dont le coeur idolâtre Qui sont, qui sont ceux-là, dont le coeur idolâtre Se jette aux pieds du Monde, et flatte ses honneurs, Et […]...
- Regardez : les enfants se sont assis en rond Regardez : les enfants se sont assis en rond. Leur mère est à côté, leur mère au jeune front Qu’on […]...
- Au temps qu’Amour, d’hommes et Dieux vainqueur Au temps qu’Amour, d’hommes et Dieux vainqueur, Faisait brûler de sa flamme mon coeur, En embrasant de sa cruelle rage […]...
- Cent mille hommes, criblés d’obus et de mitraille Cent mille hommes, criblés d’obus et de mitraille, Cent mille hommes, couchés sur un champ de bataille, Tombés pour leur […]...
- Puisque nos heures sont remplies Puisque nos heures sont remplies De trouble et de calamités ; Puisque les choses que tu lies Se détachent de […]...
- Les siècles sont au peuple Les siècles sont au peuple ; eux, ils ont le moment, Ils en usent. Ô lutte étrange! Acharnement! Chacun à […]...
- Je me meurs tous les jours en adorant Sylvie Je me meurs tous les jours en adorant Sylvie, Mais dans les maux dont je me sens perir, Je suis […]...
- Les femmes sont sur la terre Les femmes sont sur la terre Pour tout idéaliser ; L’univers est un mystère Que commente leur baiser. C’est l’amour […]...
- Le Trésor et les deux Hommes Un Homme n’ayant plus ni crédit, ni ressource, Et logeant le Diable en sa bourse, C’est-à-dire, n’y logeant rien, S’imagina […]...
- Quand nous habitions tous ensemble Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui […]...
- Le soleil en tous lieux découvre sa lumière Le soleil en tous lieux découvre sa lumière ; L’arc-en-ciel bigarré, l’émail de ses couleurs ; L’aurore aux belles mains, […]...
- Tous ces oiseaux qui sous la nuit obscure Tous ces oiseaux qui sous la nuit obscure D’un triste vol se plaignent lentement Ne sont témoins du doux commencement […]...
- Coeur prisonnier, je vous le disais bien Rondeau Coeur prisonnier, je vous le disais bien, Qu’en la voyant vous ne seriez plus mien Si j’eusse eu lors […]...
- Nos désirs sont d’amour la dévorante braise Nos désirs sont d’amour la dévorante braise, Sa boutique nos corps, ses flammes nos douleurs, Ses tenailles nos yeux, et […]...
- Comme parle et se tait une fille des hommes Comme parle et se tait une fille des hommes Comme de grands secrets sont formés par son corps Quel étrange […]...
- Je fuis la ville, et temples, et tous lieux Je fuis la ville, et temples, et tous lieux Esquels, prenant plaisir à t’ouïr plaindre, Tu pus, et non sans […]...
- Les fourriers d’Eté sont venus Les fourriers d’Eté sont venus Pour appareiller son logis, Et ont fait tendre ses tapis, De fleurs et verdure tissus. […]...
- Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront, Ceux qui aiment l’honneur, chanteront de la gloire, Ceux qui sont près du […]...
- Les glaces sont les mélancoliques gardiennes Les glaces sont les mélancoliques gardiennes Des visages et des choses qui s’y sont vus ; Mirage obéissant sans jamais […]...
- Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Que je suis trop léger, et me dites toujours, Quand je […]...
- Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles Et le vulgaire ennui de l’affreuse cité, Me reconnaître enfin, dans les bois, […]...
- A Paris, en été, les soirs sont étouffants A Paris, en été, les soirs sont étouffants. Et moi, noir promeneur qu’évitent les enfants, Qui fuis la joie et […]...
- Ton image en tous lieux peuple ma solitude Ton image en tous lieux peuple ma solitude. Quand c’est l’hiver, la ville et les labeurs d’esprit, Elle s’accoude au […]...
- Asseyons-nous tous deux près du chemin Asseyons-nous tous deux près du chemin, Sur le vieux banc rongé de moisissures, Et que je laisse, entre tes deux […]...
- Comme tous les soirs Le vieux crapaud de la nuit glauque Vers la lune de fiel et d’or, C’est lui, là-bas, dans les roseaux, […]...
- Il est vray. Je le sçay. Mes Vers sont mesprisez Il est vray. Je le sçay. Mes Vers sont mesprisez. Leur cadence a choqué les Galans et les Belles, Graces […]...
- Helas! contez vos jours : les jours qui sont passez Helas! contez vos jours : les jours qui sont passez Sont desja morts pour vous, ceux qui viennent encore Mourront […]...
- Contre l’ingratitude des hommes O ciel vouté qui la terre bien heures, O feu sans poix agilement leger, O air humide, o vent prompt […]...