Celui-ci vivra, vainqueur de l’oubli, Par les Dieux heureux! Sa main sûre et fine A fait onduler sur l’onyx poli […]

Après l’apothéose après les gémonies, Pour le vorace oubli marqués du même sceau, Multitudes sans voix, vains noms, races finies, […]

Si nous vivions au siècle où les Dieux éphémères Se couchaient pour mourir avec le monde ancien, Et, de l’homme […]

(Études latines, XVII) Lydia, sur tes roses joues, Et sur ton col frais et plus blanc Que le lait, coule […]

Ville au bouclier d’or, favorite des Dieux, Toi que bâtit la Lyre aux sons mélodieux, Toi que baigne Dirkè d’une […]

Le vieux Daçaratha, sur son siège d’érable, Depuis trois jours entiers, depuis trois longues nuits, Immobile, l’oeil cave et lourd […]

(Études latines, XV) Ô blanche Tyndaris, les Dieux me sont amis Ils aiment les Muses Latines ; Et l’aneth, et […]

Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine, Tombe en nappes d’argent des hauteurs du ciel bleu. Tout se tait. […]

Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée, Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois, Toute chose étincelle, […]

C’est un monde difforme, abrupt, lourd et livide, Le spectre monstrueux d’un univers détruit Jeté comme une épave à l’Océan […]

Ta rose de pourpre, à ton clair soleil, O Juin, étincelle enivrée ; Penche aussi vers moi ta coupe dorée […]

Au plus creux des ravins emplis de blocs confus, De flaques d’eau luisant par endroits sous les ombres, La lune, […]

Tu te tairas, ô voix sinistre des vivants! Blasphèmes furieux qui roulez par les vents, Cris d’épouvante, cris de haine, […]

Tombez, ô perles dénouées, Pâles étoiles, dans la mer. Un brouillard de roses nuées Émerge de l’horizon clair ; À […]

Quand le Nazaréen, en croix, les mains clouées, Sentit venir son heure et but le vin amer, Plein d’angoisse, il […]

Mieux que l’aigle chasseur, familier de la nue, Homme! monte par bonds dans l’air resplendissant. La vieille terre, en bas, […]

Sur la montagne aux sombres gorges Où nul vivant ne pénétra, Dans les antres de Lipara Hèphaistos allume ses forges. […]

Le Roi Sigurd est mort. Un lourd tissu de laine Couvre, du crâne aux pieds, le Germain au poil blond. […]

Si les chastes amours avec respect louées Éblouissent encor ta pensée et tes yeux, N’effleure point les plis de leurs […]

Bois chers aux ramiers, pleurez, doux feuillages, Et toi, source vive, et vous, frais sentiers ; Pleurez, ô bruyères sauvages, […]