Le suaire de Mohammed Ben-Amer-al-Mançour
Gémis, noble Yémen, sous tes palmiers si doux! Schâmah, lamente-toi sous tes cèdres noirs d’ombre! Sous tés immenses cieux emplis […]
Poèmes en français
Gémis, noble Yémen, sous tes palmiers si doux! Schâmah, lamente-toi sous tes cèdres noirs d’ombre! Sous tés immenses cieux emplis […]
Derrière les coteaux stériles de Kobbé Comme un bloc rouge et lourd le soleil est tombé ; Un vol de […]
L ‘aigle noir aux yeux d’or, prince du ciel mongol, Ouvre, dès le premier rayon de l’aube claire, Ses ailes […]
I Depuis qu’au joug de fer blanche esclave enchaînée, Hellas avait fini sa belle destinée, Et qu’un dernier soupir, un […]
(Études latines, V) Depuis neuf ans et plus dans l’amphore scellée Mon vin des coteaux d’Albe a lentement mûri ; […]
Le sable rouge est comme une mer sans limite, Et qui flambe, muette, affaissée en son lit. Une ondulation immobile […]
La nue était d’or pâle, et, d’un ciel doux et frais, Sur les jaunes bambous, sur les rosiers épais, Sur […]
Je dirai la rose aux plis gracieux. La rose est le souffle embaumé des Dieux, Le plus cher souci des […]
Le soleil dans les flots avait noyé ses flammes, La ville s’endormait aux pieds des monts brumeux. Sur de grands […]
Maîtresse de la haute Eryx, toi qui te joues Dans Golgos, sous les myrtes verts, O blanche Aphrodita, charme de […]
Si l’Aurore, toujours, de ses perles arrose Cannes, gérofliers et maïs onduleux ; Si le vent de la mer, qui […]
(Études latines, III) Ne crains pas de puiser aux réduits du cellier Le vin scellé quatre ans dans l’amphore rustique […]
Du roi Phrygien la fille rebelle Fut en noir rocher changée autrefois ; La fière Prokné devint hirondelle, Et d’un […]
Étant un vieux chasseur altéré de grand air Et du sang noir des boeufs, il avait l’habitude De contempler de […]
Le ciel, aux lueurs apaisées, Rougissait le feuillage épais, Et d’un soir de mai, doux et frais, On sentait perler […]
Comme un morne exilé, loin de ceux que j’aimais, Je m’éloigne à pas lents des beaux jours de ma vie, […]
L’Ecclésiaste a dit : Un chien vivant vaut mieux Qu’un lion mort. Hormis, certes, manger et boire, Tout n’est qu’ombre […]
Toi dont les yeux erraient, altérés de lumière, De la couleur divine au contour immortel Et de la chair vivante […]
Vois! cette mer si calme a comme un lourd bélier Effondré tout un jour le flanc des promontoires, Escaladé par […]
L’universelle mort ressemble au flux marin Tranquille ou furieux, n’ayant hâte ni trêve, Qui s’enfle, gronde, roule et va de […]