De ce tardif avril
De ce tardif avril, rameaux, verte lumière,
Lorsque vous frissonnez,
Je songe aux amoureux, je songe à la poussière
Des morts abandonnés.
Arbres de la cité, depuis combien d’années
Nous nous parlons tout bas!
Depuis combien d’hivers vos dépouilles fanées
Se plaignent sous mes pas!
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