Ô de mon bien futur le frêle fondement
Ô de mon bien futur le frêle fondement!
Ô mes désirs semés en la déserte arène!
Ô que j’éprouve bien mon espérance vaine!
Ô combien mon tourment reçoit d’accroissement!
Ô douloureux regrets! ô triste pensement
Qui avez mes deux yeux convertis en fontaine!
Ô trop soudain départ! ô cause de la peine
Qui me fait lamenter inconsolablement!
Ô perte sans retour du fruit de mon attente!
Ô époux tant aimé qui me rendais contente ;
Que ta perte me donne un furieux remords!
Las! puisque je ne puis demeurer veuve et vive,
J’impètre du grand Dieu que bientôt je te suive,
Finissant mes ennuis par une douce mort.
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